Fruit du partenariat entre le Conservatoire de Ville-d’Avray Chaville et de l’association Accord Majeurs, L’Élixir d’amour de Gaetano Donizetti (1797-1848) est un fruit gourmand, grisé de soleil, servi par près de 80 instrumentistes, chanteurs, comédiens, danseurs ! Avec un beau personnage de femme interprété par Estelle Micheau : Adina, une moderne « businesswoman en sabots » pour reprendre l’expression de la metteuse en scène Florie Dufour. Laquelle révèle l’axe de son travail : « J’ai demandé à tous les choristes, solistes et danseuses de s’amuser le plus possible, et toutes et tous ont relevé le défi avec brio ! » À l’Atrium de Chaville les 26 mai, 1^er et 2 juin. 

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La 3^e édition du Sceaux Jazz Festival dresse sa scène du 13 au 16 juin dans la cour d’honneur du château du Domaine départemental. Y monteront une douzaine de représentants de ce jazz d’aujourd’hui, ouvert à toutes les influences et donc à toutes les oreilles. Au parfum d’orient des Streets of Minarets de Dhafer Youssef répond l’extravagance psychédélique du saxophoniste et crooner Thomas de Pourquery. L’électro-jazz du pianiste Gauthier Toux, lauréat en 2016 du Concours national de jazz de La Défense, voisine avec le projet éthiopien Kutu de Théo Ceccaldi, créé à la Maison de la musique de Nanterre. Et ainsi de suite, de Clara Ysé l’intranquille à Gabi Hartmann la cool, tous les bons goûts sont dans la nature de ce festival au parc.

Photo : © Gestuelle – Andrea Fernandez

Cymbales inoxydables, fûts increvables, le Gallois Chris Slade est à l’image de son kit de batterie : inaltérable ! À 77 ans, celui dont la carrière a commencé en 1963 derrière son voisin Tom Jones s’est gagné le surnom de « M. Assourdissant ». Batteur de Manfred Mann, Uriah Heep, The Firm (avec Jimmy Page), Asia dans un tout autre style et surtout AC/DC en deux séquences à la fin du siècle dernier puis au début de celui-ci, il n’a jamais vraiment levé le pied. Il est en concert le 21 juin au Beffroi de Montrouge avec son groupe The Chris Slade Time Line pour une fête de la musique très classic rock : reprises d’AC/DC bien sûr, mais aussi Comfortably Numb (Pink Floyd) et Kashmir (Led Zeppelin).

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Deux expositions se succèdent à la Galerie de l’Entr@cte de Ville-d’Avray qui témoignent de l’aura grandissante du dessin au sens large sur papier au sens étendu. D’abord, la 3^e Biennale internationale du carton gravé, organisée du 15 mai au 2 juin par le collectif Carton Extrême Carton : on y découvre le procédé d’impression d’estampes à partir de matrices en carton, cette année sur le thème « Cartons pluriels, ou de l’usage du polyptyque ». Ensuite, du 6 au 30 juin, « l’ode à la vie à travers le miroir de l’arbre » d’inspiration extrême-orientale d’Hélène Averous, dont le titre dit la manière et la matière : Encre Ciel et Terre.

Photo : © Hélène Averous

Parc de Brimborion à Sèvres, samedi 29 juin de 15 h à 1 h du matin, prix d’entrée libre à négocier avec vous-même : le festival de musiques actuelles Les Aiguilleurs compte sur beaucoup d’arguments pour animer le parterre devant les scènes. À commencer par une programmation éclectique électrique d’artistes émergents ou déjà bons surfeurs : le flow de KT Gorique, les « vibrations positives » de Channel One Soundsystem, la danse de vie de Pat Kalla et le Super Mojo, le duo Bracco aux machines abrasives, Grayssoker et son accordéon techno… L’année dernière, ce « petit » festival pour tous entrait dans un temps fort avec 4 000 spectateurs.

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Le musée des Avelines et le service Patrimoine et Archives de la ville se sont associés pour mettre à Saint-Cloud, le sport à la une le temps d’un saut dans l’histoire, entre 1880 et 1950. C’était le temps des premiers championnats du monde de tennis au stade de la Faisanderie, animés par Suzanne Lenglen et les quatre mousquetaires, du championnat féminin de golf, des courses hippiques et des arbitres des élégances… Se déroulant à la fois dans les salles du musée et sur les façades des équipements sportifs, culturels et patrimoniaux – dont le Domaine national –, l’exposition bénéficie jusqu’au 22 septembre de la richesse iconographique des fonds de la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie et de la Bibliothèque nationale de France.

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Dernières semaines pour découvrir, aux Archives départementales, l’exposition consacrée à l’évolution de la Maison départementale de Nanterre qui a servi simultanément de maison de détention, jusqu’en 1902, de dépôt de mendicité et de refuge pour les sans-asile. Jusqu’au 12 avril : Enfermer, accueillir, soigner. Évolution de la Maison de Nanterre (1887-1989), soit de son inauguration jusqu’à la date où ses vocations sanitaire et sociale ont donné naissance au CASH (Centre d’accueil et de soins hospitaliers) de Nanterre – Hôpital Max-Fourestier.

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Avec le festival de la Santo-Estello, le centre-ville et le Domaine départemental de Sceaux s’affichent capitale des cultures d’oc. Au service des Penthièvre, le poète languedocien Jean-Pierre Claris de Florian y est enterré : deux poètes, Paul Arène et Valéry Vernier, découvrent sa tombe ; aussitôt, le sang provençal des deux disciples de Frédéric Mistral, fondateur du mouvement littéraire du Félibrige, ne fait qu’un tour : ici aussi on célébrera la culture méridionale. Et c’est pourquoi, du 17 au 20 mai et pour la troisième fois seulement depuis 1884, la Santo-Estello, assemblée annuelle du Félibrige et son programme d’animations familiales, concerts, rencontres, défilés et spectacles, se tiennent chez nous, en compagnie des Félibres d’Aquitaine, d’Auvergne, de Gascogne-Haut-Languedoc, de Languedoc-Roussillon, du Limousin, de Provence !

Photo : © Théo Saffroy 

Le festival des arts de la rue Parade(s), porté par la ville de Nanterre, voit sa 34^e édition labellisée Olympiade culturelle. Du 31 mai au 2 juin, les rues de la ville accueillent une cinquantaine de compagnies dont une dizaine proposent une création pour l’événement. On saluera ainsi, gratuitement comme tous les spectacles, la compagnie French Wingz, french touch de la danse hip-hop, à l’occasion de l’entrée du breaking dans la liste des sports olympiques. Nuit blanche surprise le samedi 1^er, de 18 h à 1 h du matin, en collaboration avec Les Noctambules, école et fabrique de cirque de Nanterre, et La Terrasse, espace d’art.

Image : © Alessandro Villa

Des Bulles dans la Ville – et tout particulièrement à l’espace Vasarely d’Antony le samedi 25 mai pour ce festival créé en 2004. Au programme : les dédicaces d’albums, des ateliers BD en famille animés par Mathilde Domecq et Iris Pouy, un concert dessiné par Adrien Demont sur la musique de tAk, un battle de dessin, la remise des prix du concours organisé cette année sur le thème du sport. Et l’exposition Jeu de plateaux, une installation sous forme de labyrinthe dans les pages d’un livre imaginée par Gaspard Laurent, auteur en résidence-mission à Antony dans le cadre d’un contrat local d’éducation artistique (CLEA).

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