TRIBUNES LIBRES

UN AVENIR ENSEMBLE DANS LES HAUTS-DE-SEINE

En ce début d’année 2025, nous vous adressons nos vœux les plus chaleureux. Que cette année soit celle de la solidarité et du succès pour notre territoire et ses habitants. Plus que jamais, le Département sera l’acteur majeur de la démocratie locale, celui qui soutient les initiatives et les projets qui comptent et embellissent votre cadre de vie.

Aujourd’hui, ce rôle d’accompagnateur du quotidien est pourtant mis à mal par les contraintes budgétaires imposées par l’État : d’une part, des dépenses obligatoires qui ne cessent d’augmenter ; d’autre part, des pouvoirs publics qui déchargent toujours plus de missions sur les collectivités tout en leur donnant moins de moyens, après avoir retiré l’autonomie fiscale aux Départements. Avec des marges de manœuvre réduites, la situation actuelle exige donc des choix réfléchis et une gestion rigoureuse, comme nous avons su le faire depuis des années. Elle demande responsabilité, engagement et inventivité, car c’est aussi dans ce type de période que se révèle l’esprit de notre Département : dynamique, innovant, prêt à surmonter les difficultés.

À vos côtés pour relever tous les défis de 2025

Malgré le marasme économique dans lequel est plongé notre pays et les contraintes que nous impose unilatéralement l’État, les Hauts-de-Seine mettent un point d’honneur à rester un Département de proximité, au service de tous les Alto-Séquanais, présent partout dans votre quotidien.

Tout d’abord avec les solidarités, tout au long de la vie, de l’aide sociale à l’enfance à l’insertion professionnelle, jusqu’à l’accompagnement du grand âge et notre volonté d’aider nos seniors à vivre le plus longtemps possible à domicile. Le Département, c’est également une attention particulière pour les personnes en situation de handicap via un soutien financier, des aides ou une adaptation permanente aux besoins de chacun dans l’ensemble de nos politiques. Le Département, c’est aussi des pôles sociaux et des antennes locales à moins de vingt minutes pour vous écouter et vous aider à faire face aux difficultés de la vie.

Nous voulons donner à tous nos collégiens les meilleures conditions pour réussir : des constructions plus vertueuses, moins consommatrices d’énergie, des cours végétalisées pour travailler dans un environnement apaisé, un appui au développement du numérique et une sensibilisation à ses usages. Agir pour la jeunesse, c’est aussi préparer les futurs citoyens avec des dispositifs comme le Pass+, donnant accès à des services, activités sportives et culturelles ; des aides à la mobilité internationale pour s’engager dans des projets citoyens, pour s’ouvrir à de nouveaux horizons ; des appels à projets comme les initiatives Jeunes Solidaires pour apprendre à travailler ensemble, pour les autres.

Le Département prépare aussi dès aujourd’hui le monde de demain en inscrivant son action dans un Agenda 2030 adopté l’an dernier, qui vise à améliorer notre cadre de vie tout en prenant en compte la transition vers des pratiques plus durables, vers les mobilités douces et des infrastructures plus responsables. Les Hauts-de-Seine, c’est aussi la possibilité donnée à chacun de profiter de la nature proche de la ville et d’avoir accès à la culture avec tous les parcs et musées départementaux ; c’est offrir l’opportunité de pratiquer un sport individuel ou collectif avec les équipements structurants, les clubs et associations soutenus dans toutes les communes grâce aux contrats de développement Département-Ville.

Enfin, agir pour vous, c’est continuer à promouvoir nos talents, notre patrimoine, nos idées et assurer l’attractivité de notre territoire. Attirer toujours plus de familles, d’artisans, de commerçants et d’entreprises, avoir des communes toujours plus animées, voilà l’héritage le plus durable que nous pouvons laisser à nos enfants.

Cette année encore, nous serons donc à vos côtés, à votre écoute et au travail pour mettre en œuvre le projet pour lequel vous nous avez accordé votre confiance : un Département solidaire des plus fragiles, un territoire de réussite et d’innovation, un point d’ancrage rassurant pour se projeter dans la vie. Nous restons convaincus que c’est en restant unis et en agissant ensemble que nous construirons un avenir meilleur pour tous.

Nous vous adressons tous nos meilleurs vœux pour cette année 2025, pendant laquelle nous continuerons à faire des Hauts-de-Seine un département où il fait bon vivre.

Facebook : Ensemble pour les Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92 

RESTAURATION SCOLAIRE : FAISONS D’AUTRES CHOIX !

En novembre dernier, l’exécutif départemental a renouvelé les concessions de restauration scolaire des collèges publics. Considérant qu’il s’agit d’un véritable choix politique, nous nous sommes une nouvelle fois opposés à cette décision.

Ces dernières années, ce service délégué à de grands groupes privés de restauration a constamment suscité l’insatisfaction des élèves et de leurs parents. Pourtant, depuis quinze ans, nous ne cessons de dire que la restauration scolaire relève d’une responsabilité sociale en vertu de laquelle elle ne peut être confiée à des entreprises dont la préoccupation essentielle est d’assurer la rémunération de leurs actionnaires.

Il s’agit là d’un choix important, l’alimentation de nos enfants constituant un véritable enjeu de santé publique, notamment pour les plus défavorisés pour qui la cantine est parfois l’unique occasion d’un vrai repas équilibré. Leur santé, comme celle des autres, ne peut ni ne doit être laissée aux intérêts du privé.

La décision de poursuivre en ce sens est incompréhensible. L’exécutif départemental s’obstine à tenter de corriger les défauts liés à ce choix, plutôt que d’en faire d’autres qui permettraient de garantir un service de restauration scolaire de qualité, attentif aux usagers comme aux producteurs, notamment locaux. C’est par exemple le cas des entreprises publiques locales (EPL), dont la majorité du capital est détenue par les collectivités locales et gérée par les élus.

D’ailleurs, quand le Département considère qu’une question est sérieuse, il est capable de créer une structure de cette nature, ce qui fut le cas pour les énergies renouvelables par exemple. L’occasion d’innover en matière de gestion pour la restauration des collèges départementaux a de nouveau été manquée. Sur un sujet aussi crucial, nous ne pouvons que le déplorer.

La restauration de nos enfants ne constitue-t-elle pas un sujet de préoccupation assez important pour être confiée à des entreprises dont le seul objectif consiste à faire des profits ? L’assainissement ou la voirie, pourquoi pas, mais pas la nourriture de nos enfants !

Nous continuerons de nous mobiliser, aux côtés des parents d’élèves et de la communauté éducative, pour exiger l’amélioration de ce service public.

Photo : Julia Brechler

LES COLLECTIVITÉS, DERNIER REMPART FACE AU BLOCAGE

Les débats budgétaires de la fin 2024, in fine censurés par le Parlement, ont été particulièrement durs envers les collectivités territoriales. Accusées d’avoir creusé la dette, elles ont été sommées de porter une large part des conséquences de la gestion désastreuse de l’argent public par les gouvernements successifs des présidences Macron. Si à l’heure où cette tribune est écrite il est difficile de savoir quelle ligne politique sera à la tête du gouvernement en janvier 2025, il reste possible que les collectivités aient à affronter une ère d’austérité imposée d’en haut.

Contrairement à l’État, dont l’étendue du déficit avait été gardée sous silence jusqu’après les élections anticipées de juillet 2024, les budgets des Départements, villes, régions, sont obligatoirement à l’équilibre. Ce ne sont donc pas les collectivités qui ont creusé le déficit. Mais c’est paradoxalement pour cela que nos finances attirent à présent la convoitise. 

L’État espère ponctionner nos recettes pour combler son propre abîme, tout comme il avait décidé de ponctionner les caisses de retraite en reculant l’âge de départ à 64 ans pour financer ses cadeaux fiscaux aux grandes fortunes et aux superprofits ! Et tant pis pour le service public…

Le projet de budget 2025 de la minorité présidentielle a démontré l’irresponsabilité de ce gouvernement et du président Emmanuel Macron. Sourds aux contributions des parlementaires, pourtant chiffrées et sourcées ; sourds aux communiqués des associations d’élus locaux, pourtant ancrés dans les réalités du terrain ; sourds aux besoins des habitants de nos territoires, pourtant attestés par des statistiques alarmantes.   

En 2025, portons une autre voie. Construisons sur le terrain un avenir fort pour notre jeunesse, une vraie trajectoire en faveur de la transition écologique, des perspectives autres que la sanctuarisation des injustices sociales. 

Car, comment imaginer, dans le Département le plus riche de France, que l’accès à la culture, au sport, au logement, à l’éducation, devienne un luxe pour ses habitant·es ? Nous ne pouvons pas nous y résoudre car en 2025, comme en 2024, lorsque les temps sont troublés, nos collectivités sont le dernier rempart.

Photo : Julia Brechler

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