J-365 avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
Dans, cette grande fête du sport va faire rêver la planète entière et notre pays va devenir pendant près d’un mois, le cœur du monde olympique et paralympique.
Labellisé Terre de Jeux, le Département participera lui aussi à cette dynamique. Avant même le début de la compétition, nos villes auront le privilège de voir la flamme olympique traverser leur territoire, tandis que le marathon, épreuve la plus emblématique des olympiades depuis l’Antiquité, passera par Sèvres, Boulogne-Billancourt, Ville-d’Avray, Meudon, Chaville et Issy-les-Moulineaux, faisant ainsi découvrir aux yeux du monde la beauté et la diversité des Hauts-de-Seine.
Les grandes infrastructures sportives du territoire seront également parties prenantes de ces Jeux : nombre d’entre elles seront utilisées pour les entraînements, quand Paris La Défense Arena, se drapera des couleurs de Paris 2024, en accueillant les épreuves de natation et de water-polo. Un autre équipement mythique renouera quant à lui avec les valeurs de Pierre de Coubertin, cent ans après les Jeux de 1924 : le Stade départemental Yves-du-Manoir. Nous avons ainsi investi plus de 94 millions d’euros pour réveiller ce « bel endormi », retenu comme site d’accueil des épreuves de hockey sur gazon, avant d’abriter ensuite, au-delà de l’Olympiade, la fédération de ce sport qui entretient de solides liens avec les Hauts-de-Seine, ainsi qu’un complexe sportif ouvert au plus grand nombre avec plusieurs terrains pour les sports collectifs.
Car le Département veille ardemment à ce que les Jeux Olympiques et Paralympiques soient un grand moment de cohésion pour le Département, auquel participent pleinement tous les Alto-Séquanais, notamment les plus jeunes. En complément de nos nombreux trophées sportifs pour permettre la rencontre entre collèges, nous organisons un tournoi de basket et une Olympiade des élèves, en partenariat avec l’UNSS. Nous travaillons également sur un nouveau programme autour de la natation, pour renforcer l’aisance aquatique et leur faire découvrir la paranatation. Nous leur proposerons également plusieurs actions associant sport et culture, pour allier le muscle à l’esprit, comme le suggérait Pierre de Coubertin. Ces deux vecteurs de réussite, d’excellence et d’universalisme se rencontreront dans une programmation artistique riche tout au long de l’année dans nos parcs, nos musées et nos équipements. Mais le sport est aussi un moyen d’éduquer et de préparer nos jeunes à leur vie d’adulte. C’est dans cette optique que nous soutenons l’académie de Bernard Diomède, champion du monde de football en 1998, dans son travail favorisant l’accompagnement scolaire et social à travers les valeurs sportives qui durera jusqu’en 2028.
Nous souhaitons en effet que ces Jeux laissent un héritage conséquent à notre territoire au-delà de 2024, tant pour le haut niveau que dans l’ouverture la plus large possible de la pratique sportive.
Ainsi, comme l’a souhaité le président Georges Siffredi, nous travaillons à construire l’écosystème le plus favorable pour les athlètes et para-athlètes, leur permettant de concilier leur vie professionnelle et leurs performances. C’est le sens du Club GOJOP 92, bâti avec la Chambre de commerce et d’industrie, qui a conduit son premier Sportdating en mai. Ce dispositif s’ajoute à notre soutien aux 379 sportifs et 40 clubs de haut niveau des Hauts-de-Seine, à hauteur de près de 8 millions d’euros cette année, pour encourager ceux qui nous font rayonner sur la scène nationale et internationale toute l’année. Cette politique a fait ses preuves : nos six clubs des Hauts-de-Seine, rejoints cette année par les équipes de hockey sur gazon du CAM92, ont obtenu, une fois encore, de jolis résultats dans leurs disciplines respectives.
À l’image des Jeux Olympiques et Paralympiques, ces ambassadeurs de notre territoire incitent de nombreux Alto-Séquanais à se tourner vers nos 2 000 clubs et associations sportives. Comptant plus de 330 000 licenciés, ces acteurs de notre vitalité sportive font des Hauts-de-Seine l’un des départements les plus sportifs de France. Nous veillons donc à leur apporter notre soutien, en lien avec les villes, mais aussi à leur proposer un maillage aussi fin que possible d’infrastructures de qualité, grâce aux nombreuses constructions et rénovations engagées dans le cadre des contrats de développement.
Le sport est donc, plus que jamais, inscrit dans l’ADN de notre Département. Les Jeux Olympiques et Paralympiques viennent conforter une dynamique sportive forte dans les Hauts-de-Seine, et nous construisons, dès aujourd’hui, l’héritage profond qu’ils laisseront aux jeunes générations.
Facebook : Groupe-de-la-majorité- départementale-des-Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92
Photo : Julia Brechler
Vos Élu.e.s, au combat pour le bien commun !
Après une deuxième année de mandat, notre groupe reste mobilisé pour porter les valeurs d’égalité et de justice sociale sur lesquelles vous nous avez élus.
Nationalement, nous sommes engagés aux côtés des salarié.e.s, déterminés à défendre leurs droits contre une réforme des retraites injuste.
Dans les Hauts-de-Seine, nous luttons pour davantage de mesures de solidarité et d’égalité : pour le renforcement des services sociaux territoriaux, des dispositifs d’aide pour l’enfance, pour les droits de nos anciens à une vie digne, et améliorer les conditions de vie des personnes handicapées ; dans un département riche qui ne met pas à disposition tous les moyens humains et matériels nécessaires.
Le droit au logement est au cœur de nos préoccupations : il faut agir plus radicalement contre la spéculation foncière, pour l’encadrement des loyers, pour la construction de logements sociaux… 11 ans d’attente en moyenne pour obtenir un logement social dans les Hauts-de-Seine, c’est inacceptable ! Nous exigeons que toutes les villes respectent la loi SRU avec 25 % minimum de logements sociaux, pour le partage de la solidarité entre les territoires et des logements abordables partout, pour toutes et tous.
En matière d’éducation, les établissements scolaires du département ont une fois de plus subi de nouvelles suppressions de postes décidées par le gouvernement. Nous nous sommes mobilisés aux côtés des parents et des équipes éducatives pour exiger plus de moyens. Nous entendons bien poursuivre cette lutte avec eux pour stopper la casse du service public d’enseignement.
Nous sommes également intervenus pour l’amélioration de la qualité des cantines des collèges départementaux. Celles-ci sont gérées par de grands groupes qui se préoccupent surtout de leurs profits : nous proposons un autre mode gestion de ces cantines publiques, pour que cessent ces dysfonctionnements, et offrir à nos jeunes des repas de meilleure qualité.
Nous avons par ailleurs poursuivi notre engagement pour les droits des femmes et contre les violences sexistes. La création d’un Observatoire des violences faites aux femmes dans les Hauts-de-Seine est une belle avancée, et l’aboutissement d’un combat de 15 ans !
Nous resterons à vos côtés pour les combats à venir !
Photo : Julia Brechler
Réforme du RSA, le bâton n’est pas la solution
Principal instrument de lutte contre la pauvreté, le revenu de solidarité active (RSA) est attribué à plus de deux millions de foyers sur la base d’une allocation très insuffisante pour vivre (607 € pour une personne seule, 1 094 € pour un couple avec un enfant). Le projet de réforme en cours prévoit de mettre en place un dispositif conditionnant le versement du RSA à l’effectivité d’une période de 15 h à 20 h d’activité par semaine.
Qu’il faille aller vers un accompagnement renforcé des allocataires, nul ne le conteste. Mais plutôt que de considérer que les allocataires seraient les seuls responsables de leur situation, c’est un véritable plan de financement de leur insertion qu’il faut impulser. Notre groupe ne cesse d’ailleurs de le réclamer pour les allocataires alto-séquanais, face à la faiblesse du budget départemental alloué.
La complexité des parcours de vie d’un allocataire du RSA témoigne de la nécessité d’aborder chaque personne avec une approche globale et personnalisée.
L’éloignement de l’emploi révèle souvent une multitude de raisons singulières : absence de logement, besoin de garde d’enfant, difficultés de mobilité, soucis de santé, fragilité psychologique, handicap, manque de formation. Ces difficultés qui peuvent se cumuler ne rendent pas « mécanique » l’accès et le retour à l’emploi.
Plutôt que des sanctions contre l’allocataire, sans effets sur son insertion, il faut instaurer un droit opposable à l’accompagnement pour que les moyens nécessaires puissent être mis en œuvre. L’État doit par ailleurs compenser à sa juste hauteur le coût de la prise en charge des allocataires et de l’ensemble des compétences qu’il a déléguées aux collectivités locales.
Le versement du RSA fait déjà l’objet de contrôles poussés et périodiques contrairement à nombre d’aides publiques aux entreprises et plutôt que de partir en guerre contre les pauvres, c’est contre la pauvreté qu’il faut mener le combat. C’est contre le non-recours qu’il faut lutter quand on sait qu’un tiers des allocataires potentiels n’en fait pas la demande. C’est contre l’abandon des moins de 25 ans à la précarité qu’il faut agir en ouvrant le bénéfice du RSA dès 18 ans.