Georges Siffredi aux côtés du maire de Suresnes, Guillaume Boudy. Photo : CD92/Willy Labre

Grâce au 4^e contrat de développement signé avec le Département, Suresnes va pouvoir réaménager son centre-ville et agrandir ses équipements sportifs.

Dans le prolongement des actions déjà menées à Suresnes dans le cadre de ses compétences – en matière de voirie notamment -, le Département s’engage à verser, sur la période 2023-2025, 7 M⇔ destinés aux seuls investissements de la ville. Soit le plafond autorisé par le dispositif de contractualisation. « Ces investissements permettront à la fois d’améliorer l’entrée dans la ville par le Mont-Valérien et d’adapter notre centre-ville au réchauffement climatique, pour en faire un lieu de destination, de rencontres, de soutien au commerce local », se réjouit le maire Guillaume Boudy. Ces travaux, qui entrent dans leur 4^e phase, engloberont la place Henri-IV, la place de l’Hôtel de ville et, plus au sud, un corridor urbain s’étirant de la Galerie du Quadrant à la Seine. L’opération consistera à étendre les pistes cyclables, favoriser les connexions entre les quartiers pour les piétons et les modes de circulation doux, tout en désimperméabilisant les sols et en créant de nouveaux jardins publics. « Il est aussi prévu une rénovation thermique d’un vaste ensemble de logements sociaux des années 1920 situé dans les hauteurs de Suresnes », souligne Guillaume Boudy. 

Le Département contribuera dans des proportions semblables (environ 50 % du coût total) à la requalification du cœur de quartier Caron-Vaillant, qui vise à donner un nouveau visage à la place de la halle du marché, avec un objectif d’animation commerciale en liaison avec l’avenue commerçante Édouard-Vaillant. En plus d’une subvention accordée aux activités sportives, le Département va consacrer 2,8 M⇔ pour améliorer les conditions et les capacités d’accueil des stades Maurice-Hubert et Jean-Moulin, mais aussi du gymnase du Belvédère, un vœu des habitants bientôt concrétisé. « On a une très forte demande de pratique sportive et l’offre est aujourd’hui un des freins à la croissance démographique de notre commune », explique le maire.

N.G.

Photo :CD92/Julia Brechler

Dans cette structure isséenne soutenue par le Département, l’accompagnement des familles est associé à la culture, en particulier à la poésie et à la philosophie, au service d’un même projet d’épanouissement global.

Au croisement des disciplines, des savoirs et des générations, cet équipement municipal opéré par l’association Clavim s’est placé sous l’aile de la poétesse Andrée Chedid. Tous deux cultivent les mêmes valeurs de fraternité, d’altérité et d’hospitalité. « Quand d’autres communes fermaient leur Maison de la Poésie ou optaient pour le tout-répressif, nous avons voulu jouer la carte du sensible et de la culture, rappelle le maire, André Santini. Dix ans après, nous avons un public fidèle. » En centre-ville, l’ancien commissariat métamorphosé en oasis lumineuse et presque méditerranéenne par Pierre-Louis Faloci abrite des lieux d’accueil, de parole et d’appui pour toute la famille, dont L’Aparté, dans la filiation de la Maison Verte de la pédopsychiatre Françoise Dolto. Sa fille, Catherine Dolto, relève la « cohérence » du projet : « Pour bien aider un enfant, il faut soutenir ses parents : le tissu familial est l’équivalent du terreau pour un végétal ! » L’offre culturelle dont bénéficient toutes les générations fait la part belle à la photographie et, une fois n’est pas coutume, à la poésie et à la philosophie. « Culture et accompagnement des familles cohabitent dans cet équipement à nul autre pareil et s’enrichissent mutuellement, souligne Pierre-Christophe Baguet, premier vice-président du Département, qui après en avoir accompagné la création, en soutient le fonctionnement. Il est un artisan majeur de l’approche plurielle des solidarités que nous défendons ainsi qu’un acteur structurant de notre Vallée de la Culture. » 

P.V.