UN TRIPLE ENGAGEMENT POUR LA SANTÉ MENTALE

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Avec le soutien de l’ARS, le Département se mobilise pour accompagner les jeunes confiés à l’Aide sociale à l’enfance ainsi que pour démystifier les troubles de santé mentale et en améliorer le repérage au sein de la population.
Le partenariat noué par le Département avec trois établissements pédopsychiatriques du territoire – Erasme, Théophile-Roussel et Roger-Prévot – vise à aider les jeunes confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance à dépasser leurs traumatismes. Conjointement avec les professionnels des services sociaux territoriaux (SST), ces personnels spécialisés contribueront au repérage et à l’évaluation des enfants présentant des signaux d’alerte. Dans une logique « d’aller vers », des équipes mobiles issues de ces mêmes structures pourront aussi intervenir au sein des établissements départementaux, chez les assistants familiaux et dans les familles, et orienter le cas échéant vers un parcours de soins adapté. Autre action cofinancée par l’Agence régionale de santé : la formation de 400 professionnels aux premiers secours en santé mentale (PSSM) – agents départementaux des SST, travailleurs sociaux et personnels sanitaires de l’Éducation nationale apprendront ainsi à mieux repérer, gérer et orienter.
La collectivité, qui a fait de la santé mentale l’une de ses priorités en lien avec la stratégie régionale de santé 2023-2028, œuvre en outre à la sensibilisation du grand public comme l’illustre son soutien à la Fondation Falret, accompagnant les personnes en souffrance psychique : dix jeunes « ambassadeurs en santé mentale » issus du territoire et formés en service civique animeront ainsi sous peu des ateliers auprès de leurs pairs de 16 à 25 ans, souvent éloignés des circuits de prévention classique. Enfin, en lien avec la grande cause nationale 2025, le Département s’associe le 8 novembre à La Seine en Folie, événement gratuit ouvert à tous à La Seine Musicale organisé par l’association ARPE PSY 92. Objectif : « démystifier la santé mentale » grâce à un programme diversifié alternant représentations artistiques, concert et village associatif…
Pauline Vinatier
hauts-de-seine.fr

UN PLAN CONTRE LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION

Photo : CD92/Willy Labre
Depuis qu’il s’est doté, à l’été 2024, d’un « Contrat local des solidarités », le Département double le concours apporté par l’État à des actions et à des associations spécialisées.
L’offensive, en lien avec la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté (SNPLP), porte dans trois directions. Premier axe : la prévention de la pauvreté. Ainsi soutenue, à hauteur de sept équivalents temps plein (200 000 €), l’Équipe mobile 11-25 ans peut ouvrir de nouvelles perspectives, notamment artistiques (danse, mode), à des jeunes, qu’ils soient suivis par les services des solidarités, issus des quartiers prioritaires ou engagés dans un parcours d’insertion. Le Département finance aussi une offre de médiation sociale à destination de ce même public, à Antony (100 000 €), comme il rend possible la prévention des troubles psychiques auprès des personnes en situation de précarité (100 000 €), mobilisant à cet égard un tandem Croix-Rouge – SST (Service de solidarité territoriale) sur l’ensemble du territoire.
Deuxième axe : la lutte contre la grande exclusion, par l’accès aux droits, qui est susceptible de toucher sans distinction d’âge et de catégories sociales. S’y articulent aussi bien des mesures de lutte contre l’isolement des personnes âgées (dispositif ÔYES par l’agence AutonomY et « Les jeunes amis » par Unis-Cité, 100 000 € au total), la prévention des expulsions locatives (150 000 €) ou bien encore l’inclusion numérique (association Colombbus).
TRANSITION SOLIDAIRE
Troisième axe : la transition écologique et solidaire. En témoigne la lutte en faveur du « mieux manger » pour tous, corollaire de la lutte contre la précarité alimentaire (250 000 € au global), à dissocier de la précarité énergétique, cible d’une action portée cette fois-ci par Croix-Rouge Insertion (25 000 €). Chacune d’entre elles fait l’objet d’un concours à parts égales de l’État et du Département (2,4 M€ par an et sur quatre ans). La révision annuelle des crédits alloués a révélé en 2025 la montée en puissance du Bus Santé Femmes, dispositif itinérant à vocation sanitaire et sociale, et l’introduction de nouveautés, marqueurs d’un plan d’action à jour des besoins des Alto-Séquanais.