Le Département fait passer le montant de son dispositif d’aide aux petites entreprises impactées par la crise sanitaire de 10 à 15 millions d’euros.

Près de mille trois cents entreprises de moins de vingt salariés ont bénéficié depuis juin du dispositif départemental de soutien à l’activité économique. Toutes les communes des Hauts-de-Seine sont représentées et il s’agit en majorité de très petites entreprises, de moins de dix salariés. Un succès qui traduit l’ampleur des besoins suscités par la crise sanitaire et conduit le Département à augmenter l’enveloppe initiale de dix à quinze millions d’euros. Réservé aux entreprises de moins de vingt salariés, ce dispositif qui s’inscrit dans un plan de relance global pour le territoire est destiné à couvrir les loyers et jusqu’à 50 % de la perte du chiffre d’affaires et des achats liés aux mesures d’adaptation à la Covid-19. Les aides peuvent atteindre jusqu’à 10 000 euros et doivent correspondre à un minimum de frais ou de pertes de 4 000 euros. Les dépenses liées à la digitalisation des entreprises sont aussi éligibles. Relais du Département, les chambres consulaires – Chambre de commerce et d’industrie, Chambre de métiers et de l’artisanat, prennent en charge l’instruction des dossiers.

P.V.
hauts-de-seine.fr/relance92

L’immeuble l’Atrium situé à la Croix de Berny à Antony qui abritera le quatrième pôle social départemental a été inauguré le 1^er octobre.
Photo : CD92/Olivier Ravoire

Le quatrième pôle social départemental s’installera dans l’immeuble l’Atrium, à la Croix de Berny, à proximité des transports, et desservira Antony et Sceaux.

Dernier immeuble inauguré place Charles-de-Gaulle, l’Atrium signe la fin du réaménagement de la Croix de Berny, quartier qui comporte aussi des logements, des commerces et un stade, celui de l’US Métro. Cet ensemble, fait de trois immeubles en un réunis autour d’un patio central, a déjà comme occupants la société de télésurveillance Verisure et Groupama Paris Val de Loire. Après des travaux d’aménagement des locaux, c’est ici que le Département ouvrira en 2023 un quatrième pôle social sur 3 200 m² et sept étages, desservis par un hall d’entrée spécifique. « Cette adresse remplit un certain nombre de critères : une excellente visibilité depuis l’espace public, une très bonne desserte par les transports en commun et un positionnement central pour desservir les communes d’Antony et de Sceaux, explique le président du Département, Georges Siffredi. Comme ceux de Châtenay-Malabry, Villeneuve-la-Garenne et Châtillon, ce quatrième pôle social va incarner le nouveau visage de l’action sociale dans les Hauts-de-Seine ». Pour « plus de proximité et d’efficacité », il rassemblera toute l’offre sociale départementale de manière à favoriser une prise en charge globale de l’usager par une centaine de professionnels travaillant en transversalité : protection maternelle et infantile, planification familiale, action sociale et insertion, aide sociale à l’enfance. Des postes en libre-service permettront d’effectuer des démarches en ligne (impôts, Caf, prestations départementales) pour un meilleur accès aux droits. Au total 21 millions d’euros sont investis, dont 4,2 millions dans l’aménagement des locaux. À terme l’objectif est de déployer des pôles sur l’ensemble du territoire.

P.V.
hauts-de-seine.fr

Le prolongement du futur tramway T10 vers la ligne 15 du Grand Paris Express qui connecterait le sud des Hauts-de-Seine au nouveau métro sera bientôt à l’étude.

S’il se concrétisait, ce projet décuplerait les possibilités de déplacement des habitants d’Antony, du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry et de Clamart. L’interconnexion du tramway  T10 et de la ligne 15 du Grand Paris Express, grâce au prolongement du premier, est désormais à l’étude. Nouvelle ligne de tramway, le T10 doit relier à l’horizon 2023 Antony à Clamart. Ce terminus serait situé non loin des gares d’Issy-Vanves-Clamart et dans une moindre mesure d’Issy RER sur la future ligne 15. D’où la volonté du Département et de la Région de mettre à l’étude le prolongement du T10 en direction du nouveau métro. Approuvée courant septembre, une convention de financement prévoit dans le cadre du plan État-Région (CPER) 2014-2020, une participation à hauteur de 2 millions d’euros du Département à ces études, de la Région pour 1,4 millions et l’État pour 600 000 euros. L’étude relative à ce prolongement prendrait deux ans et demi. Un point d’étape sera organisé d’ici fin 2021 par le maître d’ouvrage Île-de-France Mobilités qui livrera les premiers éléments de faisabilité et les points de comparaison des différents tracés. 

P.V.

Photo : © DR

Le projet de requalification de la RD 910 entre Sèvres et Chaville a été déclaré d’utilité publique. Près de quatre kilomètres seront transformés en boulevard urbain.

Le projet de requalification de l’ancienne Voie Royale, sur 3,8 kilomètres, entre l’avenue de la Division-Leclerc, à Sèvres, et la rue des Marais, à Chaville a été déclaré d’utilité publique. Comme d’autres voiries départementales structurantes, telles la RD 920 Sud, entre Antony et Bourg-la-Reine, ou encore la RD 7, ce segment de la RD 910 deviendra un boulevard urbain. Les travaux débuteront début 2023 au plus tard.

Rééquilibrer l’espace public entre véhicules individuels, bus et modes de transport doux, assurer une circulation fluide et sécurisée dans un environnement plus convivial sont les objectifs visés. Sont ainsi prévus de nouveaux passages piétons et pistes cyclables mais aussi des contre-allées, dotées de stationnements et d’aires de livraison. Le nombre d’arbres d’alignement doit doubler et les surfaces végétalisées augmenter. Le projet tient compte des conclusions de l’enquête publique menée il y a un an, en particulier sur la place de l’arbre et des aménagements cyclables. Il répond aux objectifs des plans départemental des circulations actives 2014-2020 et de déplacement urbain de la Région qui classe cet axe comme itinéraire prioritaire et d’utilité publique. 

Pauline Vinatier
hauts-de-seine.fr

Photo : CD92/Olivier Ravoire

Un soutien exceptionnel de 70 000 € a été voté en septembre pour le plan de musiques actuelles.
Objectif : continuer à soutenir les groupes accompagnés par le Département depuis 2015.

Une fois n’est pas coutume, le concours national de jazz à La Défense et le Prix Chorus – décernés tous deux cet automne – ont été adaptés et les douze groupes sélectionnés ont reçu chacun 3 000 Ä d’aides professionnelles. Un coup de pouce bienvenu en cette période de crise sanitaire qui impacte fortement l’économie des acteurs des musiques actuelles. Les artistes émergents et les structures de production et de diffusion sont particulièrement touchés par l’annulation de concerts, la baisse voire la disparition de leur chiffre d’affaires ou encore des difficultés dans l’accompagnement de la création…

Afin de les aider dans cette période difficile, le Département a voulu soutenir la filière de bout en bout, des artistes aux producteurs en passant par les techniciens et prestataires techniques, salles et festivals. Ainsi, le Plan musiques actuelles, créé en 2015 pour soutenir la diffusion et accompagner les artistes émergents des Hauts-de-Seine, se voit doté de 70 000 Ä. Cette somme sera dédiée, pour 26 000 Ä, aux quatorze groupes PAPA (Parcours d’accompagnement à la professionnalisation) issus des sélections 2015-2020. Six structures de production et diffusion qui accompagnent l’émergence artistique sur le territoire alto-séquanais bénéficieront d’une aide de 24 000 Ä. Enfin, les 20 000 Ä restants s’ajoutent aux 16 000 Ä de dotation déjà prévus pour le concours national de jazz à La Défense et le Prix Chorus pour la récompense collective des groupes. 

Mélanie Le Beller
www.hauts-de-seine.fr, rubrique sortir et découvrir

Photo : CD92/Julia Brechler

Pour les fêtes de fin d’année, dix mille « Hottes Sourire de Noël » vont être distribuées par l’Institut des Hauts-de-Seine aux personnes âgées vivant en Ehpad et aux jeunes enfants des instituts spécialisés.

Après une campagne estivale de solidarité et les « Box sourire d’été », l’Institut des Hauts-de-Seine propose celle, hivernale, des « Sourire de Noël ». Du 1^er au 24 décembre, une petite hotte aux couleurs des fêtes sera donnée à 10 000 personnes âgées vivant en Ehpad et enfants hospitalisés ou en situation de handicap dans les instituts spécialisés des Hauts-de-Seine. Ces deux publics ont en effet particulièrement souffert d’isolement lors du confinement et sont toujours soumis à une règlementation sanitaire stricte.

Le contenu de cette « Hotte Sourire de Noël » a été soigneusement choisi par l’Institut des Hauts-de-Seine, en concertation avec le personnel des 140 établissements concernés. Elle est ainsi composée d’un seau en tissu, d’un chien en peluche, d’un gobelet ergonomique, d’une friandise et du livret « Sourire de Noël » et ses jeux, articles, poèmes… Parallèlement à cette distribution, un disque de chants traditionnels de Noël de la Maîtrise des Hauts-de-Seine et de l’Orchestre de la Seine sera offert au personnel soignant.

Enfin, des animations festives seront proposées, en collaboration avec la Maîtrise des Hauts-de-Seine, aux établissements qui en feront la demande, en respectant les protocoles sanitaires actuels. 

M.L.B.
www.institut-hauts-de-seine.org