Photo : CD92/Julia Brechler
Le Département propose des stages collectifs multi-métiers au Domaine de la Vallée-aux-Loups, ainsi qu’un outil de géolocalisation des entreprises présentes à proximité des établissements .
Le Département se mobilise pour les stages de 3e des collègiens. Issus des établissements de Meudon, Châtenay-Malabry et Antony, les élèves vont découvrir cette fois le Domaine de la Vallée-aux-Loups et les différents métiers liés à l’environnement, au jardin, à l’horticulture, au paysage, à l’accueil et la surveillance. Initié par la direction de l’éducation et de la citoyenneté, en lien avec l’Éducation nationale, un stage collectif multi-métiers avait été organisé en 2019 au Domaine départemental de Sceaux (notre photo) : une expérimentation plébiscitée par les jeunes dont les familles n’ont pas toujours le réseau pour trouver des stages intéressants. « Cette première expérience professionnelle, même si c’est de l’observation, n’est pas à minimiser, explique Nathalie Léandri, vice-présidente du Département chargée de l’éducation et du numérique éducatif. Ces stages peuvent être la source d’une première envie d’orientation professionnelle et susciter des vocations. C’est l’occasion de sortir de sa commune, parfois pour la première fois. J’y attache une grande importance. »
Nouveauté cette année, le Département a créé un outil de géolocalisation des entreprises présentes autour du collège pour permettre aux élèves de les identifier et faciliter leur recherche de stages. Le logiciel est en cours de diffusion auprès des médiateurs des collèges, des directeurs de Segpa (sections d’enseignement général et professionnel adapté) et des classes préparatoires aux lycées professionnels. « Le Département a également voté le financement de la carte Imagin’R pour les collégiens boursiers et notre appel à projets Ermès sur les thèmes du bien-être des élèves, de la persévérance scolaire et de la citoyenneté, obtient de très bons retours, note Nathalie Léandri. C’est à nous d’aller vers les jeunes, en travaillant avec les ressources locales disponibles, et valoriser leur estime de soi. »
Laurence De Schuytter