Le logement, une priorité pour notre Département
Dans une récente étude, l’OCDE rapporte que le logement représente en France une place de plus en plus importante dans le budget des ménages, et s’inquiète que dans les pays dits « développés », l’accès au logement à des coûts raisonnables devienne de plus en plus difficile. Nous connaissons, depuis de nombreuses années déjà, une crise aiguë du logement que l’inégalité de l’aménagement territorial et la centralisation n’ont fait qu’aggraver, et encore davantage dans les grandes métropoles qui concentrent les principaux pôles d’activité économique. Pour tenter de répondre à ce déficit de logement, les collectivités locales sont en première ligne, car c’est vers leurs élus de proximité que nos concitoyens se tournent en cas de difficultés.
Le président Georges Siffredi a réaffirmé, lors de son élection à la tête de notre Département, sa détermination à accompagner les ménages en difficulté et les personnes isolées. C’est pour cela que nous avons réformé le FSL, Fonds de Solidarité pour le Logement, en simplifiant ses modalités et en revoyant ses critères d’attribution. Deux dispositifs ont ainsi été mis en place : l’un pour permettre aux familles de se maintenir dans leur logement et éviter leur expulsion, en les aidant à apurer des dettes ou des impayés, l’autre pour faciliter leur accès à un logement, en leur donnant un coup de pouce pour des achats de mobilier, en réglant des frais d’agence, de dépôt de garantie, des frais de déménagement ou même en contribuant au premier loyer.
Pour mettre en œuvre notre politique en faveur du logement, notre office départemental, Hauts-de-Seine Habitat, constitue un formidable levier d’action. C’est pour cela que nous avons décidé d’augmenter de l’ordre de 50 % la subvention d’investissement que nous lui versons chaque année, afin d’accélérer le programme de réhabilitation et de rénovation de son patrimoine, et permettre aux locataires de bénéficier d’un cadre de vie agréable. C’est pour cela, également, que nous avons décidé d’octroyer 70 MÄ à notre office, pour qu’il puisse mener à bien le projet de construction de 10 000 nouveaux logements en 10 ans. Ce développement sera caractérisé par un investissement prioritaire dans les communes en rattrapage SRU. En effet, certaines de nos villes sont pénalisées, car en dessous du seuil des 25 % de logements sociaux imposés dans le cadre de la loi. Le Département, par l’intermédiaire de son office HLM, souhaite les accompagner et les aider à combler leur retard.
En outre, les catégories dites « moyennes » souffrent, tout particulièrement, de cette crise du logement. Leur salaire, juste au-dessus des critères pour bénéficier d’un logement social, ne leur permet cependant pas de se loger dans des conditions décentes. C’est pour cela que nous souhaitons, avec la participation de l’office départemental, développer une plus grande offre de logements intermédiaires et faciliter l’accession sociale à la propriété pour leur permettre de continuer à vivre dans notre département.
C’est donc un véritable parcours résidentiel que nous voulons ainsi impulser, pour permettre aux locataires de trouver un logement adapté à leur évolution familiale ou sociale.
Ce renforcement des moyens d’action de l’office départemental vient compléter l’action engagée en faveur du renouvellement urbain, avec le dispositif « Quartier d’avenir – Hauts-de-Seine », mis en place en 2021 et doté d’une enveloppe de 150 MÄ pour améliorer concrètement la qualité et le cadre de vie des Alto-Séquanais. Partant du constat que les choix de l’Anru sont motivés par des critères trop restreints, nous avons décidé d’élargir les conditions d’aide afin de mener une action forte en faveur de la requalification urbaine, non seulement dans les quartiers relevant de la « politique de la ville », mais aussi au-delà, dans l’ensemble des quartiers qui ont besoin d’un soutien fort pour mener à bien un programme global de rénovation.
Ambitieuse, notre feuille de route dans le domaine du logement est ainsi bien définie : nous voulons augmenter et diversifier l’offre de logements, améliorer le parc de logements existant, notamment en favorisant la performance énergétique et la mise aux normes du bâti, et permettre à chacun de se loger dignement dans notre département.
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Photo : Julia Brechler
Droits des femmes : une action quotidienne sur chaque territoire
La 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes : cette date est importante pour rappeler que l’action, la mobilisation en faveur des droits des femmes, pour l’égalité et la justice, sont des enjeux quotidiens, pendant toute l’année.
Cette lutte pour la défense et la conquête des droits des femmes, à travers des dispositifs d’aide concrets, un travail d’information et de sensibilisation sur l’égalité femmes-hommes, contre les violences et les préjugés sexistes, se joue aussi sur tous les territoires.
Au niveau de notre département, les domaines où cette action doit s’amplifier sont multiples. Beaucoup reste à faire en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Il est urgent de créer dans les Hauts-de-Seine un Observatoire des violences faites aux femmes, à l’image de ceux existant déjà dans d’autres départements, qui ont amplement fait la preuve de leur efficacité contre ce fléau.
De même, la généralisation à toutes les villes du département du Contrat local sur les violences sexistes et sexuelles serait un pas supplémentaire essentiel. Des projets innovants peuvent inspirer partout nos collectivités, comme celui de la Maison des Femmes de Nanterre, qui entend mettre la force du service public du côté des femmes et des enfants victimes de violences, en leur proposant un lieu entièrement consacré à l’accueil, à l’aide et à l’écoute. Il est temps que nos collectivités forment un véritable bouclier féministe face aux violences !
Cette action publique pour les droits des femmes doit aussi s’effectuer en partenariat étroit avec le monde associatif, en matière sociale et éducative, mais également dans les domaines de la culture et du sport, où beaucoup de préjugés demeurent. De par ses compétences, le Département peut notamment impulser des actions éducatives sur l’égalité femmes-hommes au niveau des collèges. Il peut aussi contribuer davantage, notamment dans les quartiers populaires où la demande est forte, au développement des activités sportives féminines, qui comptent un nombre croissant de pratiquantes.
C’est par des politiques volontaristes concrètes comme celles-ci que progressent les droits des femmes et que reculent les préjugés sexistes, dans l’intérêt commun de toutes et tous.
Photo : Julia Brechler
Grand âge, dépendance : améliorer les services apportés
On les a appelés les Invisibles ou les Oubliés du Ségur, car ils ne passent pas au journal de 20 h et ne peuvent se permettre de manifester dans les rues. Pourtant ce sont des hommes et des femmes sans lesquels tout le fonctionnement d’aide à la personne s’effondrerait. Nous voulons parler des professionnels des services liés aux personnes âgées et dépendantes, mais aussi de leurs bénéficiaires.
Le Département, au cœur de tous ces dispositifs, pourrait encore nettement améliorer le service rendu.
Maintien à domicile
Dans ce secteur, le travail est exigeant, les grilles de rémunération de la fonction publique sont peu attractives et les difficultés de recrutement de professionnels qualifiés sont réelles. Seules cinq communes du département continuent, à travers leur CCAS, de détenir un service dédié au maintien à domicile, aux côtés d’associations et de sociétés privées. Le Département n’est pas pleinement responsable de la situation. Pour autant, à travers sa mission de formation qu’il a malheureusement externalisée, il pourrait participer à une grande campagne de sensibilisation sur ces métiers visant notamment à rendre ce secteur attractif et valorisant auprès des jeunes en formation ou sans emploi.
Allocation Perte d’Autonomie (APA)
Si le niveau de l’APA est national, sa gestion est départementale. Les bénéficiaires voient le niveau de l’allocation augmenter en fonction de la dégradation de leur état évaluée par les services départementaux. Il y a quelques années, le même évaluateur suivait chaque bénéficiaire, le connaissait, et se déplaçait à son domicile. Aujourd’hui, les évaluateurs ne sont plus dédiés, ils sont dans un pôle, le bénéficiaire est suivi par plusieurs personnes et, pandémie aidant, les évaluations se font même assez souvent par téléphone et avec moins de lien avec les acteurs de terrain qui suivent les personnes au quotidien ! De plus, on compte trois mois pour intégrer une nouvelle personne au dispositif. Comment être en phase et évaluer correctement dans ces conditions les besoins des personnes âgées au long cours ?
Un regard attentif des services du Département pour garder ce qu’il y avait de mieux dans les process et ajouter des modalités adaptées au nouvel environnement social serait un plus incontestable.