Photo :CD92/Willy Labre

Destiné à la pratique de l’escrime et des arts martiaux, l’équipement sportif des Bas-Coquarts de Bourg-la-Reine fait peau neuve, dans la perspective des Jeux de Paris 2024.

Dans le cadre du contrat de développement qui unit les Hauts-de-Seine et la ville de Bourg-la-Reine, le Département soutient la réhabilitation du complexe sportif des Bas-Coquarts. Labellisé « Centre de préparation aux Jeux » pour l’escrime, dans la perspective des Jeux de Paris 2024, cet équipement est actuellement doté de vingt pistes d’escrime et de trois aires de combat de judo. Au terme de sa rénovation, qui comprend la construction d’une extension, les dojos existants seront convertis en espaces conçus pour la pratique des sports de combat, comme la boxe ou le MMA. Un pôle de préparation physique adapté au cross training sera également aménagé et l’ensemble du bâtiment sera rendu accessible aux personnes en situation de handicap. La contribution du Département, qui s’élève à 5,5 M€, représente 62 % du coût total du chantier, qui inclut un volet de performance énergétique. La livraison du complexe rénové est attendue pour 2023. 

N.G.

Georges Siffredi et Jean-Christophe Fromantin, avenue de Charles-de-Gaulle, le 29 septembre dernier, à Neuilly. Photo : CD92/Olivier Ravoire

Le 4^e contrat de développement entre le Département et la ville de Neuilly prévoit une contribution pour la rénovation de cette artère structurante.

Le Département a renouvelé le 29 septembre dernier son soutien à la commune de Neuilly-sur-Seine, avec la signature d’un 4^e contrat de développement Département/ville. Ce type de partenariat contractuel, conclu pour trois ans, accorde un appui financier aux communes du territoire, pour la mise en œuvre de leurs projets municipaux. Pour la période 2022-2024, 9 869 269 Ä de subventions d’investissement et de fonctionnement seront apportées par le Département à la ville. « Ce 4^e contrat est marqué par une augmentation conséquente des subventions en investissement, qui passent de 3,5 à 7 millions d’euros, afin de pouvoir financer les projets primordiaux de la ville », souligne le président du Département, Georges Siffredi. 

Parmi eux, figure la requalification des Allées de Neuilly, situées de part et d’autre de l’avenue Charles-de-Gaulle. Une enveloppe de 3,6 M€ contribuera au renouvellement de l’éclairage public et à la création de 10 hectares d’espace piéton, dont deux hectares d’espaces verts. « C’est un projet particulièrement emblématique et déterminant en termes de dynamique urbaine et d’attractivité du territoire », explique Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine. En complément, 2,7 M€ seront investis dans les autres travaux de voirie, prévus dans le périmètre du triangle des Sablons, de la place Gouraud et de la rue du Château. Autre projet soutenu, la rénovation du centre aquatique du boulevard d’Inkermann, qui comprend la modernisation et la mise aux normes de l’établissement. Enfin près de 3 MÄ de subventions de fonctionnement seront allouées à la crèche Sainte-Anne, au financement d’activités culturelles et en soutien aux services de gérontologie. 

Georges Siffredi et Pierre-Christophe Baguet ont signe le 3^e contrat de Developpement entre le Departement et la ville de Boulogne-Billancourt le 30 septembre dernier. Photo : CD92/Olivier Ravoire

Plus de 12 millions d’euros sont prévus dans le troisième contrat de développement entre le Département et Boulogne-Billancourt. De quoi financer les projets de la ville et contribuer à son attractivité pour les familles.

L’enveloppe, conséquente, est à la mesure de l’importance de Boulogne-Billancourt, plus grande ville d’Île-de-France après Paris avec plus de 120 000 habitants. En investissement, les sept millions d’euros du Département « sont un soutien significatif », explique le maire Pierre-Christophe Baguet. « Certes, Boulogne est capable de porter des projets par elle-même. Mais quand ils ont cette dimension et ce volume financier, il est fondamental d’avoir des partenaires de cette qualité. » De nombreux domaines sont couverts : 3 M€ (soit 50 % du montant total) iront ainsi à la rénovation de l’église Notre-Dame,  1 M€ (50 %) à la rénovation du gymnase du Dôme, centre de préparation pour les épreuves d’escrime de Paris 2024, 736 000 € (50 %) à la modernisation des médiathèques ou encore 488 740 € (33 %) au réaménagement du port Legrand qui contribuera à la reconquête du fleuve et de ses berges. Un montant de 5,4 M€ est prévu en fonctionnement, dont 3,7 M€ pour la petite enfance qui permettront à Boulogne de tenir son rang de ville « accueillante pour les familles ».

P.V.

Photo : CD92/Julia Brechler

L’Ehpad Larmeroux, à Vanves, a inauguré une unité médicalisée innovante, offrant une prise en charge hybride aux personnes handicapées vieillissantes.

Gymnastique, cinéma, danse, dessin et bientôt équitation. Les douze pensionnaires de l’unité Camélia, qui occupent une aile rénovée  du bâtiment grâce à l’aide du Département, profitent d’animations qui tiennent compte de leur perte d’autonomie due au vieillissement. Grâce à un accompagnement médical et paramédical, assuré par du personnel spécialement formé, tous peuvent évoluer dans un environnement à la fois protecteur et épanouissant.

« Ces personnes handicapées étaient jusque-là accueillies dans des foyers de vie et d’hébergement, explique Sylvie Buchot, responsable du projet au Département. Ces structures ne correspondaient plus aux besoins de ces personnes, qui arrivées à la cinquantaine, souffrent en plus de leur handicap des effets du vieillissement. Le Département a donc mené, conjointement avec l’ARS, une réflexion autour d’un projet hybride, mêlant l’accompagnement médical d’un Ehpad et la vitalité d’un foyer de vie, avec ses jeux et autres divertissements ».

L’Ehpad Larmeroux et son équivalent ruellois Émilie de Rodât ont été sélectionnés pour porter ce projet d’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées vieillissantes, qui représentent aujourd’hui plus d’un tiers des résidents de foyers de vie gérés par le Département.

« Le défi de l’autonomie est structurant pour notre société, souligne Armelle Tilly, vice-présidente du Département chargée des solidarités et des affaires sociales. C’est tout le sens de notre travail autour de l’Ehpad de demain. Cette réflexion globale au service de nos aînés, se traduit par une première enveloppe d’investissement de 20 millions d’euros pour des rénovations ambitieuses d’Ehpad et de résidences autonomie. » En plus d’un soutien à la rénovation des bâtiments, le conseil départemental prend intégralement en charge le coût de l’hébergement pour les résidents de ces structures spécifiques, à la fois moins onéreuses et plus adaptées qu’une prise en charge en foyer de vie. 

Nicolas Gomont