Le Département renouvelle son guide de l’arbre

Le Forum imaginé pour la place de La Défense. Photo : © Syvil Architectures – Myluckypixel
Un groupement spontané d’acteurs de l’immobilier s’est entouré d’experts en vue d’imaginer un quartier d’affaires plus mixte, plus habitable et plus innovant.
Derrière un groupement de cinq investisseurs historiques, une quinzaine d’experts allant de l’architecte à l’urbaniste, de l’historien au sociologue, de l’ingénieur au neuroscientifique, a contribué à l’élaboration « non pas d’un énième diagnostic mais d’une vision globale à l’horizon 2050, à la fois stratégique, urbaine et programmatique » pour le premier quartier d’affaires européen. Paris La Défense pourrait ainsi se muer en un « hub européen de l’innovation », misant sur l’implantation d’universités et d’écoles internationales, ainsi que sur la création de « clusters » ; l’un tourné vers l’énergie décarbonée, l’autre vers l’IA sur le modèle du Campus Cyber. La fin du « tout-bureau » passerait par la conversion en dix ans de 275 000 m2 en de nouveaux usages, dont près de la moitié en logements étudiants. « La Poire », le cœur historique de La Défense, verrait ses espaces publics transfigurés : l’architecte Christian de Portzamparc a imaginé un parvis engazonné inspiré de la Chartreuse de Pavie (Italie) ; l’agence Syvil, Le Forum, ou la renaissance de l’ancienne place de La Défense ; enfin Maud Caubet Architectes, une traversée piétonne et cycliste vers Paris, surplombant des berges de Seine changées en Promenade Bleue. Pour que cette « vision » devienne réalité, ses tenants préconisent d’investir 500 M€ sur dix ans ; soit « 12 % des recettes fiscales générées par les propriétaires et les occupants du quartier d’affaires » chaque année.
Nicolas Gomont
Plus d’infos sur : ladefense.fr
À Saint-Denis, la basilique va retrouver sa flèche

Photo : CD92/ Olivier Ravoire
Lancée en mars, la reconstruction de la tour nord de la basilique durera cinq ans. Une opération financée par les Départements franciliens, par l’intermédiaire du Fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2i).
À la suite des bâtisseurs d’autrefois, maçons, tailleurs de pierre, ferronniers, charpentiers, menuisiers, couvreurs… seront à pied d’œuvre jusqu’en 2029 pour rendre de sa superbe à cet édifice fondateur de l’architecture gothique, où reposent des rois de France, en lui rendant sa flèche de 90 mètres. Celle-ci avait été démontée « temporairement », après avoir essuyé une tempête en 1845. Ce chantier vise tant à la faire revivre dans le respect des plans de Debret qu’à réactualiser et à transmettre les savoir-faire anciens. « La basilique est un trésor partagé, dont chacun doit pouvoir profiter, c’est pourquoi nous avons aussi voulu faire de la flèche un chantier à vocation sociale, où l’apprentissage aura toute sa place et où la découverte des métiers sera aussi importante que l’excellence dans la réalisation », souligne Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis et président de l’association Suivez la flèche, à l’origine du projet. En plus d’un chantier école où des dizaines d’apprentis seront formés aux techniques de taille anciennes et de restauration de monuments, en voie de disparition, à partir de septembre sur l’espace la « Fabrique de la flèche », le public pourra rencontrer des artisans au travail, et visiter un centre d’interprétation immersif. Le Fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2i), dont les Hauts-de-Seine sont le principal contributeur, concourt à ce projet à hauteur de 22 M€ (sur un total d’environ 37 M€).
P.V.
suivezlafleche.com
À Gennevilliers, la SPA inaugure le « refuge de demain »

Inauguration du nouveau site de la SPA, le 27 mars, en présence de Georges Siffredi, de Jacques-Charles Fombonne président de la SPA, du préfet Alexandre Brugère, de Patrice Lerclerc, maire de Gennevilliers, de Valérie Pécresse, de Patrick Ollier, président de la Métropole et Graziella Neuvéglise de l’entreprise Wipro.
Photo : CD92/ Olivier Ravoire
Le nouvel équipement offre de meilleures conditions d’accueil aux animaux et parie sur la sensibilisation du public. Ce projet a reçu le soutien des sept Départements franciliens pour près de deux millions d’euros.
Dans la ville où naquit le tout premier refuge animalier en 1903, la Société protectrice des animaux souhaitait maintenir son vaisseau amiral et s’est déplacée en novembre du site de Grammont à celui des Louvresses, 1,5 km plus au nord. « C’est le seul site dans lequel les Franciliens peuvent venir adopter, il dessert sept millions d’habitants en Petite Couronne, c’est là où l’on va toucher le public le plus large », explique le général Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA. D’une capacité maximale de 120 chiens, 195 chats et 20 nouveaux animaux de compagnie accueillis, le nouvel équipement offre plus de confort et une superficie presque triplée. Les chats bénéficient d’espaces individuels et collectifs, les chiens de boxes plus spacieux et sans vis-à-vis, partagés dans certains cas pour leur sociabilisation, sans compter vingt enclos de détente. Pensé comme un lieu « ouvert sur la cité », favorisant les interactions homme-animal, le site est équipé d’un amphithéâtre pour les démonstrations et, bientôt, d’un parcours pédagogique. Le budget de 16,25 M€ provient à 50 % de partenaires publics, dont près de 2 M€ du Fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2i), dont les Hauts-de-Seine sont le principal contributeur. « Ce refuge est le fruit d’une vision partagée, celle d’une SPA qui ne se contente pas d’accueillir et de protéger les animaux, mais qui éduque, sensibilise et crée du lien social, salue Georges Siffredi. C’est aussi, grâce au recours aux matériaux biosourcés, au photovoltaïque et à la récupération des eaux de pluie, un exemple de notre volonté commune de construire des équipements durables.
Pauline Vinatier
Échappées belles

Éco-pâturage au parc des Chanteraines Photo : CD92/Stéphanie Gutierrez-Ortéga
Bien installé, le printemps n’attend plus que nous pour une série de rendez-vous dans les espaces naturels départementaux.
En mai, fais ce qu’il te plaît ! En commençant par la Fête de la Nature, du 21 au 24 mai, au parc départemental des Chanteraines. Le week-end, le réalisateur Oliver Dickinson anime une soirée-débat autour de son documentaire Bienveillance paysanne consacré aux pratiques d’élevage vertueuses (Théâtre de Guignol, vendredi 23 mai à 19 h 30). Après-midi festif le lendemain, à vivre en famille autour d’une « mini-transhumance » des moutons de la ferme et du spectacle du fil-de-fériste Arthur Sidoroff : Robert n’a pas de paillettes (secteur des Fiancés de 14 h à 18 h, spectacle à 16 h). En juin, Rendez-vous aux jardins ! Une série d’animations et d’activités pour toutes les générations le week-end des 7 et 8 juin, sur le thème « jardins de pierre, pierres de jardin ». Au musée Albert-Kahn, conversations avec l’un des jardiniers et une médiatrice, lectures de contes folkloriques du monde entier, initiation dans le jardin à la française à l’application Pl@ntnet. On flânera dans le parc départemental de l’Île Saint-Germain entre un atelier artistique pour enfants, une expérience sensorielle au soleil et un salon de lecture. Les plus scientifiques pourront s’enquérir des recherches autour de l’eau et du végétal au Jardin des Métiers d’Art et du Design. Tout le programme sur le site du Département (animations gratuites dans la limite des places disponibles).