Une « école du futur » à Issy-les-Moulineaux

Photo : © MU architecture.
Aux Épinettes, un quartier des hauteurs de la ville, un groupe scolaire « bioclimatique » ouvrira fin 2026 avec le soutien du Département. Il sera accolé à un nouveau centre socioculturel devant abriter un observatoire astronomique.
Les allées sinueuses du parc Rodin débouchent sur la rue Honoré-Fragonard, où la vue porte au loin et aurait pu inspirer des artistes. Architecte, Maïra Caldoncelli Vidal a tout de suite été « frappée » par ce site hors du commun : « L’idée d’en faire une école en plein air est venue assez naturellement, comme le fait de la fondre dans le paysage grâce à une grande toiture végétale. Depuis leurs balcons, les Isséens ne verront donc pas qu’une école, mais un lieu de vie en journée, se transformant le soir en forêt. » Cette richesse botanique en fera une école « bioclimatique », discrètement insérée dans son environnement. Les sept classes de maternelle et les onze d’élémentaire, orientées nord, possèderont chacune leur jardin privatif. « L’école a ainsi vocation à rapprocher les enfants de la nature, explique André Santini, le maire d’Issy-les-Moulineaux. La génération à venir mérite qu’on lui apporte le plus grand soin, alors nous avons aussi fait le choix de construire un centre socioculturel attenant à l’école. » À destination de la jeunesse et des familles, le centre des Épinettes éveillera à des activités ludiques, culturelles et sociales. S’élevant sur plusieurs étages, il accueillera aussi un observatoire astronomique. « Par sa programmation, par son architecture, par son ambition, ce projet va considérablement transformer le quartier, au service de l’éducation et de ses habitants, souligne le président du Département Georges Siffredi. C’est la raison pour laquelle il a reçu le soutien du Département à hauteur de 3,7 M€ dans le cadre d’un contrat de développement. » Son ouverture prévisionnelle est attendue à l’automne 2026.
Nicolas Gomont
Un partenariat pour l’alimentation durable

Photo : CD92/Willy Labre
Le renouvellement de la convention entre le Département et la province de Siem Reap au Cambodge va intensifier le programme de développement agricole initié en 2009.
Depuis 2009, 8,5 M€ ont été investis dans la coopération décentralisée avec la province rurale du Siem Reap, permettant à 4 700 paysans d’augmenter leurs revenus. « Cette somme est importante mais ce qui compte avant tout, c’est la formation de nos producteurs et de nos éleveurs, salue le vice-gouverneur de la province Ing Kimleang. Ce projet aide nos populations à se nourrir de façon saine et permet au Cambodge d’avoir une ressource alimentaire stable et forte. » Outre la poursuite de ces actions déployées par deux ONG, le Gret et Agrisud international, cette convention 2025-2029 voit le lancement du projet Tetard (territoires engagés dans la transition agro-écologique, la résilience et une alimentation durable), d’un montant de 2,1 M€, dont 1,5 M€ apporté par l’Agence française de développement. Ce projet permettra de doubler l’enveloppe annuelle du programme et d’élaborer une stratégie alimentaire durable à l’échelle de la province, avec l’appui d’un expert du Département détaché sur place. « Avec cette nouvelle convention, nous allons agir plus vite et plus fort, et poursuivre la dynamique d’élargissement de notre coopération à l’agriculture et à l’alimentation durable, essentielles à la résilience face aux crises », souligne Georges Siffredi. Dans un esprit de réciprocité et après avoir élaboré comme le Siem Reap leur diagnostic alimentaire territorial, les Hauts-de-Seine poursuivront leur propre réflexion sur l’alimentation durable.
P.V.
hauts-de-seine.fr
Le Département s’engage aux côtés des villes

À Clamart, la reconstruction de l’école Colette-Huard bénéficie d’un soutien de l’ordre de 4,2 M€ de la part du Département, dans le cadre du protocole « Quartier d’Avenir – Plateau, Panorama élargi » adopté en juillet.
Photo : © Daudré-Vignier & associés
Dans le cadre de son dispositif Quartier d’Avenir, le Département va soutenir de nouveaux projets à Clamart, Asnières, Fontenay-aux-Roses et Villeneuve-la-Garenne. L’objectif est de promouvoir la mixité sociale au sein des quartiers concernés.
Qu’ils soient inclus ou non dans le Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), l’objectif est de diversifier le parc de logement de ces quartiers, en introduisant du logement libre, en menant des opérations d’accession sociale à la propriété et en développant le logement intermédiaire. « Nous avons développé le dispositif Quartier d’Avenir en 2021, dans le prolongement de notre investissement en faveur du logement social et du parcours résidentiel », explique le président Georges Siffredi. Le concours du Département ne s’arrête pas à des opérations dites de « démolition/reconstruction ». La résidentialisation d’immeubles appartenant au bailleur social Hauts-de-Seine Habitat – dont le Département est la collectivité de rattachement – fait l’objet d’une aide spécifique. Ce mode d’intervention s’appliquera à La Caravelle, à Villeneuve-la-Garenne (16 M€ de contributions départementales), de même qu’aux Courtilles à Asnières-sur-Seine (9 M€) et au quartier des Paradis à Fontenay-aux-Roses, où les immeubles datent des années 1960. La part de logement social y passera de 100 % aujourd’hui à 56 % à terme, grâce à une offre de services renforçant son attractivité. En effet, l’ambition de Quartier d’Avenir est aussi de créer une mixité « fonctionnelle » en rénovant ou en créant des équipements publics structurants. À Clamart, le protocole concernant les quartiers clamartois du Plateau et du Panorama permettra la construction de l’école Colette-Huard ainsi que du gymnase Bretagne. La contribution du Département y atteindra près de 12 M€ – environ 10 % du coût global. Avec ces nouveaux projets, ce sont près de 145 M€ d’investissements qui ont à ce jour été approuvés, en faveur de quatorze projets essentiels à l’amélioration de la vie de milliers d’Alto-Séquanais.
N.G.
Voyage au cœur de la Vallée de la Culture

Photo : CD92/Julia Brechler
La navette départementale électro-solaire circulera de nouveau tous les week-ends jusqu’au 28 septembre, au fil de trois escales d’intérêt touristique et patrimonial.
D’une capacité de cinquante passagers, ce catamaran couvert de panneaux photovoltaïques fonctionne partiellement grâce à l’énergie solaire, le reste étant fourni par l’électricité. Avec ce dispositif, le Département veut inciter à la découverte du territoire tout en sensibilisant aux modes de transports doux et non polluants, en cohérence avec les enjeux de son Agenda 2030. Avec quatre rotations par jour chaque week-end jusqu’au 28 septembre, l’itinéraire permet de découvrir les berges et les richesses architecturales du territoire sous un autre angle. Il prévoit trois escales proches, à pied, de sites de la Vallée de la Culture : à Sèvres (Jardin des métiers d’Art et du Design, musée national de céramique, domaine national de Saint-Cloud), à Boulogne-Billancourt (sculpture Ether/Égalité sur l’île Seguin, musée départemental Albert-Kahn, musée des Années 30, parcours Art déco…) et enfin à Issy-les-Moulineaux (parc départemental de l’île Saint-Germain avec la Tour aux figures de Dubuffet). Nouveauté 2025, le billet donne accès à des réductions dans une grande partie de ces lieux culturels. Au tarif unique de 2 euros, la navette est gratuite pour les moins de 18 ans et à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, à condition de réserver sur :