Une première pierre pour la Maison de Répit

Photo : CD92/Olivier Ravoire
À l’automne 2026, cette structure inédite en Île-de-France, implantée à Boulogne-Billancourt et soutenue par le Département, offrira une réponse concrète aux personnes en perte d’autonomie et à leurs proches aidants.
Ce refuge, qui n’a pour l’heure qu’un seul équivalent en France, accueillera, d’une part, les personnes en situation de handicap ou souffrant de pathologies chroniques et les seniors en perte d’autonomie, et, d’autre part leurs proches aidants, pour des séjours ponctuels, antidote à l’épuisement. Les premiers seront accompagnés par une équipe de soignants présente 24h/24, réduisant la charge pesant sur les seconds et permettant aux familles de se retrouver et de rompre l’isolement. Annoncé en octobre 2021, ce projet mis en œuvre par l’AP-HP avec la fondation France Répit s’inscrit dans la stratégie nationale « Agir pour les aidants ».
Outre la mise à disposition du terrain de près de 4 000 m2, le Département participe au projet à hauteur d’un million d’euros sur un total de 10,6 par l’intermédiaire du Fonds de solidarité interdépartemental pour l’investissement (FS2i). « Cette Maison de Répit représente une avancée majeure. Grâce à une approche innovante et à un travail partenarial efficace, nous contribuons à améliorer la vie de nombreux aidants et de leurs proches », souligne Georges Siffredi. Sur quarante places, huit sont destinées aux enfants et adolescents, autant aux adultes et aux personnes âgées, avec à la clé un suivi médical et socio-médical complet, tandis que 16 chambres ou studios seront réservés aux aidants et aux familles. Ces publics seront accueillis dans une ambiance « comme à la maison », avec des espaces où se ressourcer, des activités douces et adaptées, des temps collectifs entre aidants… Dès le printemps prochain, une équipe mobile pluridisciplinaire analysera les besoins des familles. En fonction de l’évaluation, les aidants pourront bénéficier d’un répit pouvant aller jusqu’à 30 jours par an et par personne, soit en continu, soit de manière fractionnée.
Pauline Vinatier
Un nouveau havre de verdure à Châtenay-Malabry

Photo : CD92/Olivier Ravoire
Le parc départemental de la Roseraie a été inauguré à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine. Huit hectares supplémentaires de nature sont désormais accessibles aux Alto-Séquanais.
Survivance du Châtenay campagnard d’autrefois, la Roseraie combine patrimoine naturel et historique. Avec la Folie Saint-James à Neuilly, il s’agit du seul parc départemental inscrit dans son intégralité aux Monuments historiques. Dessiné par Louis-Sulpice Varé au XIXe siècle, la sinueuse promenade à l’anglaise chemine à travers bois et prairies, longe deux étangs et ménage des vues sur divers bâtiments patrimoniaux. Cinq majestueux arbres remarquables, remontant à l’époque de Varé, sont aussi sur le chemin. Le Département, qui s’est porté acquéreur de cette ancienne composante du Creps Île-de-France, a aménagé un nouvel accès au parc à proximité du tramway T10, poursuivant ainsi son ambition de mettre chaque Alto-Séquanais à moins de 15 minutes d’un espace de nature. Réhabilité dans le respect de sa biodiversité, le parc recèle des milieux très riches, tant sur le plan végétal, avec une remarquable prairie sèche, que faunistique, entretenus en vertu de la gestion différenciée en vigueur dans les 29 espaces sensibles départementaux
P.V.
hauts-de-seine.fr
Une passerelle vers La Seine Musicale

Photo : CD92/Olivier Ravoire
100 % piétonne, la passerelle reliant le Pont de Sèvres à l’île Seguin est ouverte aux visiteurs de La Seine Musicale depuis le mois de septembre.
La nouvelle passerelle reliant, en cinq minutes, le Pont de Sèvres à La Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt, est accessible depuis les Journées européennes du Patrimoine. Longue de 268 mètres, cette liaison piétonne rapproche l’île Seguin et le pôle multimodal de Pont de Sèvres, qui comprend la gare routière et le terminus de la ligne 9 du métro. Elle permet d’accéder à l’équipement culturel départemental directement par le grand foyer, qui dessert la Grande Seine et l’Auditorium Patrick-Devedjian. Cet ouvrage d’art qui se fond parfaitement dans le design futuriste de la salle de spectacle a été imaginé par l’architecte Jean-Marie Duthilleul. Site culturel le plus fréquenté des Hauts-de-Seine, La Seine musicale a accueilli plus de 600 000 visiteurs l’an dernier.
L’éclat retrouvé du parterre de Midi

Photo : CD92/Olivier Ravoire
À Versailles, le plus grand jardin à la française d’Europe, œuvre de Le Nôtre, a retrouvé toute sa splendeur. Une restauration soutenue par le Département dans le cadre d’un partenariat avec le château.
Les Hauts-de-Seine et Versailles ont ceci de commun que Le Nôtre, jardinier de Louis XIV, y exerça son génie, au Domaine départemental de Sceaux pour l’un, au château, pour l’autre. C’est aussi en partenaire de l’institution que le Département s’est associé à la campagne de mécénat en vue de la restauration du parterre de Midi. Le château accueille en effet chaque printemps près de 1 500 collégiens Alto-Séquanais dans le cadre d’un projet pédagogique.
En deux ans, les savants dessins de broderies, qui surplombaient déjà en 1687 la Grande Orangerie, ont été rétablis. Autrefois parterre des Fleurs ou parterre de l’Amour, non loin de deux des plus anciennes sculptures du parc (Les Enfants du sphinx), le site a revêtu ses plus beaux habits – topiaires d’ifs et buis en rinceaux, en palmettes et en arabesques –, ressortant comme autrefois sur un fond minéral aux tonalités « ocre de briques pilées et noire de marbre de Golzinne », précise le château. « Ces broderies racontent des chapitres importants de l’histoire de ces lieux, et donc de l’histoire de France, à leurs visiteurs », souligne Georges Siffredi, président du Département. « Voilà pourquoi, dans le sillage de la réhabilitation des grilles de l’Orangerie et de la rénovation des grandes écuries royales qui accueillent désormais le campus des métiers d’excellence, le Département des Hauts-de-Seine a naturellement contribué à cette opération. »