ÉQUIPEMENT

Le centre Camille-Muffat, un modèle d'accessibilité

Le nouveau complexe sportif a été inauguré en présence de l’architecte, Rudy Ricciotti, de Georges Siffredi, de Rémi Muzeau, maire de Clichy, de Daniel Courtès, conseiller départemental délégué aux sports et des parents de Camille Muffat.
PHOTO : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

 

Pour encore quelques jours, la délégation britannique paralympique a pour adresse Clichy-la-Garenne. Au cœur de l’été, l’enceinte Prix interdépartemental de l’innovation urbaine accueillait déjà les équipes de France olympiques de volley : des débuts en fanfare pour ce symbole du nouvel écoquartier du Bac. « Le complexe Camille-Muffat est un exemple parmi d’autres de l’engagement des Hauts-de-Seine pour le sport et le parasport », dit Georges Siffredi, le président du Département qui a investi 6,4 M€. Mobilité intérieure et aux abords, normes d’évacuation incendie, signalétique, revêtements de sol spécifiques… partout, le projet a intégré les besoins des personnes à mobilité réduite, qu’elles soient pratiquantes ou spectatrices. 

« C’était une condition de la réussite du projet, un engagement politique », souligne Rémi Muzeau, le maire de Clichy. En atteste la plus haute distinction en matière d’accessibilité qui lui a été remise lors de son inauguration par un organisme de certification indépendant. À l’échelle du pays, seuls deux bâtiments, et de moindre ampleur, font aussi bien. Aux termes des Jeux, sur 6 000 m2, les licenciés au CS Clichy profiteront d’un plateau omnisports, de salles de danse et d’un mur d’escalade. « Ce projet, nous l’avons porté avec passion, dit Rudy Ricciotti. Notre souci a surtout été d’apporter de la lumière », omniprésente dans le gymnase annexe avec vue sur la Seine. « Ce lieu incarne une volonté, celle de tourner notre ville vers le fleuve jusqu’au futur écoquartier Seine-Liberté », explique Rémi Muzeau. La grande salle et ses 1 500 places est promise à une programmation de concerts et de galas de boxe, en complément de tournois handisports. 

N.G.




TERRITOIRE

Un soutien renouvelé à la politique de la ville

Le Département participe notamment à ces contrats dans le cadre de sa politique jeunesse en soutien des associations.
PHOTO : CD92/Stephanie  Gutierrez-Ortega

 

Contrepoids aux difficultés d’accès à l’emploi, aux risques d’exclusion ou de rupture sociale, la politique de la ville se décline pour 2024-2030 à travers des « Contrats engagement quartiers 2030 » multi-partenariaux, signés à l’échelle des territoires. Au passage, la géographie des quartiers prioritaires (QPV), redéfinie par l’État passe de 21 à 19 quartiers, soit près de 100 000 habitants concernés par trois contrats sur les territoires Boucle Nord de Seine, Paris Ouest La Défense et Vallée Sud – Grand Paris. Le Département contribue non seulement au titre de sa politique des solidarités (pôles sociaux, centres de protection maternelle et infantile…) et de sa politique jeunesse (actions de lutte contre l’exclusion des 11-25 ans et financement d’associations de prévention spécialisée, prévention de la délinquance) mais aussi par ses différents partenariats avec les communes. Ceux-ci peuvent prendre la forme de contrats Département/ville (2 M€ versés aux cinq communes concernées en 2024) ou encore du dispositif Quartiers d’Avenir Hauts-de-Seine, doté d’une enveloppe pluriannuelle de 150 M€ pour accompagner la rénovation et la requalification urbaine et améliorer le cadre de vie des Alto-Séquanais.  En 2024, 5 M€ seront sont dédiés à des projets à Bagneux, Clamart, Clichy, Gennevilliers, Malakoff et Nanterre, avant une montée en puissance en 2025, avec 35 M€ prévus.

P.V.

GRAND PROJET

À Antony, La Grenouillère entame sa mue

Photo : CD92/Willy Labre

 

Historiquement, sa proximité avec Sceaux et Châtenay-Malabry avait de quoi séduire par-delà les limites d’Antony. « Je ne doute pas que la nouvelle installation attirera le public bien au-delà de ces trois villes », prédit Georges Siffredi, le président du Département. Avant sa fermeture, l’équipement en plein air attirait déjà près de 90 000 baigneurs, uniquement aux beaux jours, entre la mi-mai et la fin août. Trois nouveaux bassins couverts feront de cette ouverture saisonnière de l’histoire ancienne. « Ce projet, inédit et innovant, chacun sait combien je l’ai soutenu, et ardemment », dit l’ancien maire de Châtenay-Malabry. De sa reconstruction naîtra à terme une offre digne d’un véritable complexe aquatique : solarium, hammam, sauna, terrains de beach-volley… La première pierre a été posée en juin dernier.

Confié au cabinet d’architectes Dietmar Feichtinger, ce projet a obtenu l’approbation des Bâtiments de France, appelés à se prononcer sur son intégration en lisière du Domaine départemental de Sceaux, un site naturel classé. « Dans 30 mois, c’est un extraordinaire complexe aquatique qui s’ouvrira », se réjouit Philippe Laurent, le maire de Sceaux. La végétalisation du site, qui faisait déjà son atout, atteindra plus de 70 % avec la plantation de nombreux arbres. N’oubliant pas d’être écologique, l’arrosage recyclera une partie de l’eau des bassins préalablement filtrée. « C’est un projet de très haut niveau que nous lançons », se félicite Jean-Yves Sénant, le maire d’Antony. L’investissement du Département – soit 78,4 M€ – relève aussi d’un enjeu de santé publique : « Alors qu’un jeune Français sur deux ne maîtrise pas la natation en entrant en sixième, notre mobilisation est essentielle », explique Georges Siffredi.

N.G.

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