La deuxième promotion du laboratoire d’innovation territoriale a été lancée avec seize nouveaux défis communaux à relever pour les étudiants.
Onze collectivités ont répondu à l’appel des Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines pour ce Curious Lab’, deuxième édition. Avec seize nouveaux défis qui seront relevés par près de deux cent cinquante étudiants de neuf écoles différentes, le dispositif prend de l’ampleur. Conçu comme un laboratoire d’idées destiné à enrichir l’action publique locale, le Curious Lab’ confronte d’un côté des collectivités et de l’autre les étudiants, souvent porteurs d’idées originales et créatives. Les premières « challengent » les seconds sur une problématique qui peut toucher tous les champs de l’action publique. « Les étudiants vont avoir carte blanche pour travailler sur des projets. Ce Lab’ lancé l’an dernier contribue au développement de nos territoires et du cadre de vie de nos habitants sur des thèmes variés », résume Marie-Pierre Limoge, vice-présidente du conseil départemental chargée de l’économie collaborative.
Colombes se lance pour la deuxième fois. Lors de la première édition, la ville avait voulu défier les étudiants sur la problématique de l’inclusion numérique. « Ils m’ont épaté avec leurs idées, leur manière de faire, se souvient Antoine Moukarel, adjoint au numérique. Ils nous ont proposé des choses auxquelles nous n’aurions jamais pensé. » En l’occurrence une maison intergénérationnelle qui regroupe start-up, personnes âgées ou d’autres moins âgées mais en difficulté avec le numérique. « Désormais, nous voulons passer à la faisabilité de cette maison et nous défions cette année les étudiants pour qu’ils réfléchissent à son financement et trouvent un local pour l’installer. » Dans le groupe qui va s’atteler à cette tâche, Adrien et Donatien, tous deux étudiants en deuxième année à l’EMLV, l’école de management du pôle Léonard-de-Vinci. « Nous allons pouvoir mettre en application toutes les techniques de gestion de projet. On part de zéro mais on est encadrés par la ville et nos professeurs. » Avec ce lancement, les étudiants ont proposé des scenarii – classiques ou plus originaux – qui seront affinés dans les prochains mois, lors de séances régulières menées avec les représentants des communes.
Mélanie Le Beller
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