Photo :CD92/Willy Labre
Le Département et la Communauté de communes du Zou consolident leur partenariat, voué à développer le secteur alimentaire et améliorer les revenus agricoles.
La signature de la seconde convention de coopération décentralisée, liant le Département à la Communauté de communes du Zou, a officialisé le 25 novembre dernier l’approfondissement des liens d’amitié et d’enrichissement mutuel entre les deux collectivités. « Cette convention de coopération a permis de travailler en faveur du développement social et solidaire du Zou, dans le cadre d’activités agricoles durables », s’est réjoui Amoussou Auguste Aïhunhin, le président de la Communauté de communes. Initié en 2018, le programme de coopération international avec le Bénin s’est saisi de quatre grands enjeux de développement pour le pays : la lutte contre l’insécurité alimentaire, la hausse des revenus des petits producteurs, l’essor d’un entrepreneuriat agricole connecté et la protection de l’environnement.
Investissements durables
Au total, 2,8MÄ ont été investis sur le territoire, permettant d’aider plus de 450 exploitations agricoles et de former plus d’une trentaine d’entrepreneurs solidaires, dans une optique de valorisation sur le marché des productions issues de l’élevage et de la culture du soja. Les actions menées visent à améliorer les dispositifs de financement locaux et à soutenir les circuits courts, à la fois bénéfiques aux producteurs, aux transformateurs et aux consommateurs. « Ce partenariat a permis de diffuser des pratiques agro-écologiques, pour assurer une régénération des terres et une production agricole durable, explique Georges Siffredi. L’impératif environnemental nous a conduits à participer à des investissements complémentaires en matière d’énergie solaire. » La reconduction de ce partenariat permettra d’optimiser la gestion des déchets, par la construction d’infrastructures et l’échange de savoir-faire. Ce dernier engagement entrera en résonance avec la densification du réseau universitaire local, améliorant la formation agronomique de l’ensemble des acteurs.
Nicolas Gomont