Photo :CD92/Olivier Ravoire
La remise du prix littéraire a couronné sur le perron de la Maison de Chateaubriand le roman jeunesse Djoliba, la vengeance aux masques d’ivoire.
Il partait grand favori. Gaël Bordet, finaliste du prix Chateaubriand des collégiens aux côtés de Charlotte Bousquet, n’a pas fait mentir les pronostics. L’auteur de Djoliba, la vengeance aux masques d’ivoire (Hélium éditions) a rassemblé cent-treize voix de collégiens, appelés à jouer les jurés littéraires, sur les cent-vingt-huit exprimés. Multipliant les rebondissements propres au livre policier, son ouvrage lance le lecteur sur la piste du meurtrier d’un guérisseur royal, à l’époque enivrante du Mali médiéval.Naëlla, scolarisée en 3e au collège Pierre-Brossolette de Châtenay-Malabry, s’est piquée pour ce « grain de sorcellerie », qui donne « un côté mystérieux et étrange » à l’intrigue : « Cela m’a donné envie de poursuivre la lecture, même si ce roman était long et difficile à lire ». Ces élèves « ont vécu une magnifique expérience autour de la littérature, explique Georges Siffredi, le président du Département. À travers la lecture attentive des livres en compétition et les rencontres avec les deux auteurs, les participants ont pu échanger et débattre ensemble, leur permettant d’aiguiser leur sens de l’analyse et leur esprit critique ». Cette initiative vient renchérir la palette d’activités offertes aux collégiens, dans le cadre du dispositif départemental d’éducation artistique et culturelle « Chemin des arts ».
N.G.
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