La ville et le Département ont conclu un second contrat de développement d’un montant de 7,8 M€ dont une partie pour la reconstruction de la halle du marché.

C’était un entrepôt vieillissant qui datait des années 70. Fin 2024, il deviendra la nouvelle halle du marché de Villeneuve-la-Garenne qui permettra de faire ses courses et de passer un moment convivial et gourmand pendant toute la semaine. Cet équipement pourra voir le jour notamment grâce au contrat de développement signé avec le Département qui prévoit un financement de 4,9 MÄ de ce projet. « Transparence, efficacité, souplesse sont les maîtres mots de ce système de contractualisation, souligne Pascal Pelain, le maire de la ville. Le financement accordé s’en trouve plus pérenne, mieux programmé et concentré sur de grands projets structurants. » Outre cette halle du marché, la somme de 7,8 MÄ servira aussi à la rénovation de la piscine municipale et au fonctionnement des structures sportives et culturelles, de la petite enfance et de la politique de la ville.

Ce deuxième contrat conclu avec la ville propose une somme en nette augmentation avec une section investissement qui passe de 2,3 à 5,7 MÄ. « Nous apportons 40  % de plus pour cette nouvelle génération de contrats avec une aide au fonctionnement des nouvelles crèches et plus de dotations pour les projets de développement durable, constate Georges Siffredi, le président du Département. Les municipalités ont de grands et beaux projets et nous voulons continuer à les accompagner pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens. » Le soutien à la ville ne s’arrête pas au périmètre de ce contrat puisque le Département a accordé une aide de 3 MÄ pour l’enfouissement des lignes à haute tension et participe à la requalification de la ville à travers le dispositif Quartiers d’avenir. 

M.L.B

La prise en compte des générations futures, le pari sur un temps long, l’innovation… Ce sont là les piliers de l’« économie positive », concept forgé par Jacques Attali, dont l’« indice de positivité » se veut la traduction concrète : il s’agit d’un outil de mesure globale de la performance des organisations sous l’angle d’une croissance « positive, durable et inclusive ». Depuis 2018, l’action du Département est ainsi passée au crible de vingt-cinq indicateurs. « On reproche souvent aux acteurs publics d’être dans les déclarations de bonnes intentions. L’intérêt de cet indice est d’objectiver notre démarche, de rendre visibles et mesurables nos progrès », explique Denis Larghero, vice-président chargé de l’attractivité du territoire.

À hauteur de 78 %, les Hauts-de-Seine affichent pour 2021 score global en hausse de 0,3 point par rapport à 2020 (77,7 %), de six points supérieur au score de départ, ce qui les rapproche de nations « aussi exemplaires que la Norvège et l’Islande ». « Cette progression continue est remarquable, d’autant plus ces deux dernières années où la conjoncture a été difficile ». La collectivité se distingue par ses excellentes performances environnementales (96,8 %), sa dynamique d’attractivité (84,6 %) et son cadre de vie (77,5 %). En matière de gouvernance (65,8 %) les dispositifs participatifs tels que le Curious Lab’, alimentent la tendance favorable tandis que l’inclusion (65,5 %), au cœur des politiques départementales, progresse d’un point. 

P.V.
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