Georges Siffredi et Pierre Bédier lors du conseil d’administration de l’EPI Yvelines/Hauts-de-Seine le 27 janvier à Vélizy.
Photo : CD92/Olivier Ravoire
L’établissement public interdépartemental qui regroupe Hauts-de-Seine et Yvelines poursuit sa démarche d’amélioration du service rendu à l’usager et d’économies d’échelle.
Une enveloppe de 16,3 millions d’euros, équivalente à celle de l’année précédente, a été approuvée pour 2022 au profit des trois compétences d’intérêt interdépartemental : la voirie, l’adoption et l’archéologie préventive. Une preuve, selon le président de l’EPI, Pierre Bédier, « que la politique d’économies d’échelle produit ses effets, puisque l’on agit davantage chaque année à budget constant ». Identique également, la clé de répartition, sans dépenses ni personnel supplémentaires avec 8,5 millions d’euros pour les Hauts-de-Seine et 5,7 millions pour les Yvelines. L’entretien et l’exploitation des 1 900 kilomètres de réseau routier mobilise l’essentiel des dépenses avec 15,1 millions d’euros. Le service de l’adoption (117 000 euros) est devenu le plus important de France. Le service d’archéologie préventive, doté d’un budget annexe de 1,5 million d’euros, va évoluer en 2022 pour prendre la forme d’un syndicat mixte ouvert en vue d’une meilleure réactivité et d’un accès plus aisé des aménageurs à l’offre.
Depuis sa création en 2016, l’EPI 78-92 a amorcé une dynamique de coopération interdépartementale renforcée : « Par cette démarche volontaire, exprimée par l’EPI mais aussi par des satellites comme Citallios (Société d’économie mixte d’aménagement, Ndlr), nous avons démontré que des réformes simples, audacieuses et connectées à la réalité sont efficaces dans la conduite de politiques publiques au service des Yvelinois et des Alto-Séquanais », a souligné Pierre Bédier.
Pauline Vinatier