Le Beffroi de Montrouge reçoit, du 26 février au 15 mars, la 29e édition de Miniartextil, l’une des expositions internationales les plus importantes dans le domaine.
Entre le design, la mode et l’art contemporain, Miniartextil s’est pour la première fois en 1991 posée au bord du lac de Côme, dans l’Italie des soieries. Depuis une quinzaine d’années, lorsque tombe le rideau sur l’édition italienne, l’exposition renaît à Montrouge autour du même thème. Cette saison : Pop Up. Une invitation, au travers de l’image de ces fenêtres d’information qui s’ouvrent soudainement à l’écran, à explorer la connexion et la déconnexion, l’entremêlement et la trame, l’échange entre les esthétiques, les matières et les langues. Un thème bien dans l’air du temps, qui exacerbe la créativité des artistes travaillant les matériaux textiles avec une surprenante liberté d’invention. Visiter Miniartextil, gratuitement, c’est d’abord être saisi par les grandes œuvres monumentales qui surgissent dès l’entrée dans la salle et semblent envahir le champ de vision ; ce qui est, là encore, très « pop up » ! Mais c’est aussi s’intéresser de près aux petites pièces qui ont donné son nom à la manifestation, joyaux tissés de poésie dont la forme tiendrait dans une fenêtre de vingt centimètres de côté, elle-même ouverte sur l’infini de l’imaginaire. Parmi la cinquantaine de ces « grands miniartistes » venus du monde entier, dix cette saison sont français. L’œuvre du Prix Montrouge, décerné par un jury d’expert de l’art textile, viendra comme chaque année enrichir les collections municipales, nouant plus serrés encore les liens entre la ville et l’art contemporain international.
Photo : © Maurizio Cavallasca