Le dernier conseil d’administration de Paris 2024 a entériné la décision de déplacer certaines épreuves aquatiques dans l’enceinte sportive du quartier d’affaires.
Marqué par le désir de faire des économies et de tenir son enveloppe budgétaire initiale de 3,8 milliards d’euros, Paris 2024 procède à des ajustements sur certains sites olympiques. Ainsi, le conseil d’administration a voté, le 30 septembre dernier, la réduction du nombre de sites de compétition et une nouvelle carte qui s’appuie sur des enceintes existantes.
Cette réorganisation concerne Paris La Défense Arena qui voit ainsi arriver la natation et les finales des épreuves de water-polo au détriment de deux sites temporaires, le stade aquatique et l’Arena Le Bourget, tous deux situés en Seine-Saint-Denis. En conséquence, les épreuves initialement prévues dans le quartier d’affaires – la gymnastique et le trampoline – seront déplacées sur un autre site, encore inconnu.
Cinq autres sites départementaux
Le Département conserve son autre site de compétition, à savoir le stade Yves-du-Manoir à Colombes pour les épreuves de hockey sur gazon et ses sites d’entraînement comme les gymnases Laura-Flessel et Assia-El-Hannouni à Asnières pour le volley, le gymnase Pierre-Brossolette à Villeneuve-la-Garenne pour le handball et la piscine olympique de Colombes pour la natation.
La carte finale des sites de compétition sera arrêtée à la fin de l’année avant d’obtenir ensuite l’aval du comité international olympique.