DES NAISSANCES REMARQUABLES AUX CHANTERAINES

Le Département utilise dans ses parcs la traction animale pour évacuer les arbres abattus, de leur lieu de coupe vers leur lieu de dépôt. Si le recours au cheval offre plus de tranquillité aux usagers et crée une animation appréciée du public, ce choix n’a rien de folklorique et poursuit un objectif écologique. Non seulement le faible encombrement et la grande maniabilité des attelages permet de travailler sur des zones difficiles d’accès, mais de surcroît, leur impact sur les écosystèmes forestiers s’avère minime. Les jeunes plants et les sols sont moins compactés qu’avec des engins de chargement mécaniques, ce qui permet le maintien ou la régénération de la végétation en place. Cette technique, appelée débardage à cheval, n’est que ponctuellement mise en œuvre depuis 2014. En effet, les grumes sont généralement laissés dans les parcelles ou débités et stérés sur place. Leur transport n’intervient que lorsque les volumes s’avèrent importants ou que le bois peut être valorisé ailleurs dans le parc. Les grandes parcelles boisées, comme au Domaine départemental de Sceaux, se prêtent aussi bien à cette méthode que les plus petites surfaces, à l’image du nouveau parc départemental de la Roseraie à Châtenay-Malabry, qui ouvrira au public cette année. 

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Photo : CD92/Willy Labre

VIABILITÉ HIVERNALE

LA VOIRIE DÉPARTEMENTALE SOUS SURVEILLANCE

En cas d’épisodes neigeux ou de verglas, une batterie d’actions vient garantir la sécurité de tous sur la route.

Quand le temps se dégrade, précipitations rimant avec températures basses, la viabilité hivernale des routes départementales est dès lors engagée. Aussitôt, l’état de la surface des chaussées fait l’objet d’une surveillance par patrouillage, associée à un suivi météorologique quotidien. En cas de nécessité, un traitement par salage ou raclage peut intervenir à tout moment. Au volant de saleuses équipées de lames de déneigement, des agents placés en astreinte 24 h/24. Tout au long de l’hiver, des réapprovisionnements conditionnent le maintien du stock de sel – 4 000 tonnes – sur l’ensemble des dépôts des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Dès cet automne, des actions préventives ont été conduites par les Centres d’intervention et d’exploitation mutualisés, pour plus d’efficacité, entre les deux Départements – des axes routiers mitoyens interconnectent ces territoires. L’objectif est d’assurer des conditions minimales de circulation pendant toute la durée du phénomène ; le retour à la normale se faisant dans un délai variable selon l’événement climatique et l’importance des voies de circulation touchées. Dans les Hauts-de-Seine, les collectivités locales interviennent directement sur près de 340 kilomètres de routes départementales. Ce niveau d’alerte court jusqu’au 17 mars, quatre jours avant l’équinoxe de printemps, qui marque la fin de l’hiver. 

N.G.
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PETITE ENFANCE

CHÂTENAY-MALABRY DONNE NAISSANCE À LA CRÈCHE COLBERT

Le président du Département, Georges Siffredi aux côtés du maire, Carl Segaud, lors de l’inauguration. Photo : CD92/Willy Labre

 

Depuis sa restauration intégrale, un petit pavillon historique créé par Mansart abrite une quarantaine de berceaux, en dotant la commune d’un mode de garde plébiscité par les parents.

Difficile, pour de trop nombreux parents, de concilier vie professionnelle et garde de jeunes enfants. Pour développer une offre diversifiée, le Département soutient – au-delà de ses obligations légales – le service municipal de la petite enfance. La preuve à Châtenay-Malabry, où les tout-petits peuvent maintenant profiter d’un cadre propice à l’éveil. C’est à Mansart que l’on doit le pavillon Colbert – initialement destiné à l’intendant du ministre des Finances de Louis XIV – inscrit aux Monuments historiques en 1974. Un financement départemental de 2,6 M€ lui a redonné tout son éclat. Inauguré en novembre, l’ancien refuge des associations locales, taillé pour une quarantaine de berceaux, dispose de trois unités d’accueil, espaces de change et de dortoirs compris. Une annexe ouverte aux parents côtoie une salle de jeux et des espaces extérieurs pour des excursions au grand air. « Chaque année, ce sont 17 M€ que nous versons pour le fonctionnement des crèches municipales, souligne le président du Département, Georges Siffredi. Les crèches associatives sont aussi aidées (2,4 M€/an), et parce que la collectivité a fait de l’inclusion des enfants handicapés une priorité, une contribution (1,5 M€) a été versée en 2024 en direction de trente-six crèches privées spécialisées. » 

N.G.




ÉDUCATION

UN PARCOURS DE DÉCOUVERTE INNOVANT POUR LES COLLÉGIENS

Avant les premières phases d’orientation, six classes de 4e sont invitées cette année par le Département à explorer, grâce à des visites et à des rencontres, plusieurs filières d’avenir et créatrices d’emploi.

Deux « campus des métiers et des qualifications d’excellence », structurés autour d’une filière stratégique, accueilleront les collégiens au printemps 2025 : le campus « Industrie du futur » à Évry (conception mécanique, fabrication, maintenance, numérique, électronique, informatique, data sciences au sein de l’usine du futur) et le campus « Patrimoine et artisanat » à Versailles (patrimoine bâti, métiers d’art et du design, espaces paysagers, gastronomie, tourisme culturel). La classe de 4e n’a pas été ciblée au hasard : avant les premières phases d’orientation, il s’agit d’ouvrir de nouvelles perspectives tout en offrant une vision concrète des formations et des métiers. La visite de ces campus comprendra la découverte des plateaux techniques et la présentation des cursus menant à ces métiers, sans oublier une rencontre avec des role models témoignant de leur parcours. Parallèlement, en classe, les associations NEMOW Lab et Femina Tech animeront des ateliers autour de la déconstruction des stéréotypes de genre qui sensibiliseront les jeunes à l’égalité filles/garçons. À disposition, des mallettes pédagogiques sur le thème des métiers d’art et de la restauration d’édifices ou sur celui de la diversité et de la mixité des métiers de l’industrie du futur viendront enrichir les échanges. En fin de parcours, la visite d’une entreprise ou d’une organisation par les élèves achèvera de rendre on ne peut plus concrète cette exploration du monde professionnel. 

P.V.

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