CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

Soixante-cinq tonnes de CO₂ évitées, soit 22 millions de kilomètres parcourus en TGV équivalents à 9 043 repas avec du bœuf ou à 647 manteaux… En dix mois et dans six établissements alto-séquanais, CUBE. S a permis des économies on ne peut plus concrètes. Ce dispositif national, dont l’objectif est d’éduquer les jeunes à la sobriété énergétique, vient compléter les engagements du Département dans le cadre de son Agenda 2030. Les participants bénéficient d’un soutien du Département sous la forme d’un kit de matériel leur permettant d’effectuer des diagnostics et d’un accompagnement par l’Institut Français pour la performance du Bâtiment ainsi que par le Centre d’Études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Leurs actions visent à faire baisser au maximum les consommations tout en impactant au minimum le confort : semaine des éco-gestes, installation de nudges sur les bonnes pratiques, fresques du climat, petits travaux ou ajustements des systèmes… Deux établissements du Département se sont démarqués particulièrement et occupaient avant l’hiver des places sur le podium national. Les résultats définitifs seront connus en mars. La dynamique se poursuivra en 2025 avec la participation de six nouveaux collèges : Marguerite-Duras à Colombes, Henri-Wallon à Malakoff, le collège de Sèvres, Georges-Pompidou à Villeneuve-la-Garenne, Victor-Hugo à Nanterre et Jean-Jaurès à Levallois. 

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CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

Cet axe majeur du quartier d’affaires doit relever le défi des mobilités durables. Son projet de réaménagement par le Département est soumis à enquête publique jusqu’au 21 mars prochain.

L’opération prévue pour 2027 doit durer huit ans. Depuis le pont de Neuilly, elle porte sur la totalité de la boucle (RD 993 ou boulevard Circulaire, rebaptisé Patrick-Devedjian) et les axes attenants (RD 914, RD 21, RD 23). Soit 6, 7 km de voirie réaménagée, jusqu’ici emblématiques du « tout voiture ». L’ambition d’une mobilité durable et partagée se décline en quatre axes : circulation apaisée, à deux voies, trois par endroits ; espaces publics réorganisés et végétalisation ; ouverture sur la ville et facilitation de tous les déplacements (pistes cyclables, traversées piétonnes supplémentaires, stationnements et trottoirs sécurisés…). D’un montant évalué à 180 M€, ce projet porté par le Département a été conçu en partenariat avec Paris La Défense, les communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux. Soumis en 2022 à concertation préalable il a été optimisé depuis, notamment sur le plan de l’écoconception et franchit à présent une nouvelle étape. L’enquête publique, préalable à la déclaration d’utilité publique, favorise l’information du public sur cet aménagement et ses impacts (environnement, santé…) et permettra de collecter les avis grâce à un registre numérique, à un registre physique dans les trois mairies et à l’espace info Paris La Défense, où une exposition présente le projet, et aux permanences du commissaire enquêteur.

P.V.
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Vue du Château de Sceaux, musée départemental. CD92/Simon Thollot

Le parc et son château, fleurons du patrimoine départemental, étrennent en 2025 de nouvelles appellations et se rallient derrière une charte graphique commune.

Joyau naturel et patrimonial, ce parc est né d’une commande de Jean-Baptiste Colbert à André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV. Entre Sceaux et Antony, il alterne sur plus de 180 hectares grandes perspectives et jeux d’eau, bassins, pelouses et sous-bois et abrite dans son château un musée retraçant l’histoire du domaine. La nouvelle dénomination retenue par le Département doit conforter la cohérence de cet ensemble exceptionnel et vient s’aligner sur l’usage courant du grand public pour désigner le site : ainsi en 2025 le « Domaine départemental de Sceaux » devient le « Domaine de Sceaux, parc et musée départementaux », tandis que le « Musée du Domaine départemental de Sceaux » se transforme en « Château de Sceaux, musée départemental ». De même, le nouveau logo et la charte graphique commune, instantanément identifiables, serviront de signe de ralliement. Cette évolution accompagne l’accroissement constant de la fréquentation du parc qui culmine à près de 4 millions d’usagers par an, suivie par celle du musée, passé de 28 000 visiteurs en moyenne dans les années 2010 à plus 53 000 en 2024. Depuis 2019, le parcours de visite bénéficie d’une nouvelle scénographie, invitant à découvrir les propriétaires du domaine et l’histoire du goût français de Louis XIV à Napoléon III. 

P.V.
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CD92/Olivier Ravoire

L’accueil de loisirs gennevillois a « repris son envol » dans l’espace urbain pour être relocalisé dans un bâtiment neuf, avec le soutien du Département.

Aux dernières normes environnementales et d’une capacité de 180 enfants, l’équipement abrite un Centre de loisirs maternel et une Maison de l’Enfance, des espaces mutualisés, des cours de récréation, ainsi qu’une salle polyvalente ouverte sur le quartier du Fossé de l’Aumône. Il jouxte le groupe scolaire Paul-Langevin auquel il se trouve relié par une passerelle. Cette relocalisation a été financée par le Département à hauteur de 2 millions d’euros (50 % du montant de l’opération) dans le cadre de son contrat de développement avec la ville. « Cet investissement s’inscrit dans un engagement de notre collectivité en faveur de la jeunesse. Depuis 2016, dans le cadre de cette contractualisation, plus de 11,5 millions d’euros sur un total de 18 millions d’euros à Gennevilliers, ont été consacrés à la construction et à la rénovation de centres de loisirs et de groupes scolaires municipaux », souligne la conseillère départementale Rita Demblon-Pollet. La commune a, de surcroît, été la première bénéficiaire du dispositif départemental de renouvellement urbain Quartier d’Avenir, ayant abouti, entre autres, à la construction de la nouvelle école Joliot-Curie aux Agnettes. Elle sera, d’ici à fin 2027, dotée d’un quatrième collège, construit par le Département en lieu et place de l’ancien accueil de loisirs Youri-Gagarine.

P.V.