L’OUVERTURE DU GRAND COLLÈGE

CD92/Olivier Ravoire
Initié dans le cadre de l’Agenda 2030, le « Grand Collège » ouvre les portes des collèges alto-séquanais en dehors du temps scolaire, pour y accueillir conférences, animations et expositions en lien avec les objectifs de développement durable (ODD). Il s’agit pour le Département de renforcer les liens entre tous les publics fréquentant de près ou de loin l’établissement, à savoir les collégiens, l’équipe pédagogique, les parents, les acteurs éducatifs, les riverains, etc. En partenariat avec les associations Little Miss Soccer et ONU Femmes France, le premier événement a eu lieu à Rueil-Malmaison, au collège Les Bons Raisins, avec pour thème un sujet de société : « l’égalité filles-garçons dans le sport ». Pour l’occasion, le collège s’est transformé en lieu de vie, autour du football, en accueillant les réalisatrices Candice Prévost et Mélina Boetti, venues projeter leur documentaire de lutte contre les stéréotypes. En septembre 2025, une nouvelle édition enrichira le Grand Collège sur le thème « Rêver les Hauts-de-Seine », invitant les participants à imaginer leur futur en 2050. Grâce à des dessinateurs et illustrateurs, une restitution en images fera l’objet d’une exposition dédiée en juin 2026.
VICTOIRE EN DUO AU CHALLENGE CUBE.S

CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega
Deux collèges alto-séquanais se sont distingués au terme de la « saison 6 » de ce défi national, qui encourage les élèves à être force d’initiative en faveur des économies d’énergie.
Alain-Fournier à Clamart et Jean-Macé à Clichy n’ont pas fait mentir les pronostics. Avant l’hiver, tous deux occupaient une place sur le podium national, à titre provisoire. Le 19 mars dernier, leurs équipes respectives n’ont pas seulement surpassé quatre collèges amis des Hauts-de-Seine, mais bien d’autres établissements participant à ce défi national. Le bronze est revenu aux Clichois, à l’origine d’un concours de nudges (objets ou messages rappelant de façon ludique les bons comportements, Ndlr) ; le but étant de faire penser à éteindre les lumières. Le cube d’or a finalement été remis aux Clamartois, dont Théo, fier d’avoir « économisé 33 % d’énergie » avec des idées aussi simples et indolores que « de couper le chauffage jusqu’aux vacances de la Toussaint », avant de le relancer à une température abaissée de 1°C. Une belle performance pour un établissement de 1996, offrant de grandes volumes et d’immenses baies vitrées…
Ce challenge s’inscrit ainsi dans l’Agenda 2030 du Département, en offrant d’éduquer les jeunes à la sobriété énergétique dans leur environnement scolaire. Grâce aux actions écologiques mises en place tout au long de l’année par les élèves et la communauté éducative, l’émission de 65 tonnes de CO2 a été évitée, soit l’équivalent de près de 9 000 repas à base de bœuf.
N.G.
L’INTERGÉNÉRATIONNEL, REMÈDE À L’ISOLEMENT SOCIAL

Les personnes âgées bénéficient d’une compagnie et d’un suivi régulier qui contribuent à leur bien-être au quotidien. CD92/Julia Brechler
Jeunes et personnes âgées de plus de 60 ans peuvent s’inscrire dès maintenant pour participer, à partir du 1er juillet prochain, au dispositif Ôyes de lutte contre l’isolement social des seniors.
Oyes est l’autre nom du dispositif « Hauts-de-Seine Étudiants Seniors », initié en 2022. Soutenu par le Département et la Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie, le dispositif ne cesse de monter en puissance, tant du point de vue du nombre d’inscrits que de la plage de déploiement, passée en 2024 à six mois de juillet à décembre. Il s’agit de proposer aux seniors de recevoir des agents de convivialité à leur domicile, en résidence autonomie ou en Ehpad, ou bien d’échanger par téléphone pour bénéficier gratuitement de moments de partage et d’échange. À cela s’ajoutent des sorties et activités collectives. Cette combinaison « gagnant-gagnant » vise à combattre l’isolement social et à créer un lien intergénérationnel tout en luttant contre la précarité des jeunes. Ôyes est ouvert aux personnes âgées de plus de 60 ans et aux étudiants de plus de 16 ans ou jeunes en reprise d’étude. Une fois présélectionnés, ces derniers sont formés par l’Agence interdépartementale AntonomY à intervenir auprès des seniors. Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie globale de soutien à l’autonomie et de lutte contre l’isolement des personnes âgées : près de 11 000 appels et 4 200 visites ont été enregistrées en 2024, effectuées par plus de 80 agents de convivialité.
Inscriptions sur www.oyesplus.fr
DES LIEUX SÛRS DÉPARTEMENTAUX SIGLÉS « UMAY »

CD92/Olivier Ravoire
Engagés dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, les Hauts-de-Seine viennent de nouer un partenariat avec l’application Umay et mettent à la disposition des victimes dix de leurs sites en tant que refuges.
Ce partenariat avec le Département vient renforcer la portée de cette application citoyenne gratuite qui recense déjà 7 000 lieux sûrs ou safe place, dont 80 dans les Hauts-de-Seine. Dix nouveaux « lieux sûrs » ou « safe places » sont ainsi à la disposition des victimes, de 9 heures à 18 h 30 : hôtel du Département à Nanterre, pôles sociaux, sites sportifs, musées… « On l’oublie souvent, mais le premier élément qui conditionne l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est de se sentir en sécurité lors des trajets du quotidien et dans la rue », souligne Camille Bedin, conseillère déléguée à l’égalité hommes/femmes. Or, selon une enquête du Département, près de « 92 % des jeunes femmes adoptent au moins une stratégie d’évitement dans l’espace public pour ne pas être ennuyées, c’est un phénomène de société. » « Grace à la dynamique territoriale qui s’enclenche, nous espérons être un jour présents dans l’ensemble des communes des Hauts-de-Seine pour mailler le territoire avec des safe places », se réjouit François Morival, directeur général et cofondateur d’Umay. Les autres fonctionnalités sont le partage géolocalisé des trajets avec ses proches et la possibilité de signaler les violences, cartographiées en temps réel, ce qui déclenche une assistance et une aide en ligne. La data ainsi obtenue sur le lieu et l’heure des signalements permet aux partenaires de mettre en place des réponses pérennes.