LES COLLÈGES, UN LEVIER DE DÉCARBONATION

CD92/Manon Berton

 

En Île-de-France, le réchauffement moyen s’élève à environ 2 °C par rapport à 1950, ce qui induit des vagues de chaleur et des pluies plus intenses. En précurseur, le Département a établi, dès 2007, son premier bilan de gaz à effet de serre (GES). Tous postes confondus (bâtiments, restauration, énergie…), les collèges sont responsables à eux seuls de 30 % de ses émissions et concentrent l’essentiel des marges de manœuvre. Une baisse de 20 % a déjà été accomplie, grâce à la construction de bâtiments plus économes et à un pilotage plus fin des consommations, impliquant jusqu’aux collégiens à travers le concours d’économies d’énergie Cube.S (65 tonnes de CO2 évitées). Un résultat encourageant, amplifié par une action étendue à la restauration scolaire (production sur place, lutte contre le gaspillage…) et aux modes de déplacements des élèves, avec respectivement -38 % et -19 % d’émissions constatées. Ces efforts ont vocation à se poursuivre, le Département s’étant engagé à agir à son niveau pour atteindre l’objectif national de neutralité carbone, en baissant de 5 % ses émissions de GES d’ici 2027.

 

TERRITOIRE

AU PLESSIS-ROBINSON, LES ASSOCIATIONS ONT LEUR MAISON

Inauguration de la Maison des Associations au cœur du groupe scolaire Francois-Peatrik, au Plessis-Robinson en juin dernier, en présence de Georges Siffredi, du maire, Philippe Pemezec et de Nathalie Léandri, vice-présidente chargée de l’éducation.
CD92/Olivier Ravoire

 

L’ouverture d’un lieu-ressource pour les associations robinsonnaises met un point final au réaménagement du secteur Peatrik dans le bas de la ville, réalisé avec le soutien du Département.

Essentielles à la vitalité du Plessis-Robinson, ses associations entretiennent le lien social, l’entraide et la solidarité grâce à une grande diversité d’activités – près de 150 en cette rentrée. « Sans domicile fixe » jusqu’à présent selon les mots du maire Philippe Pemezec, elles disposent à présent d’un lieu-ressource. Le voisinage entre cet équipement, le centre de loisirs et le groupe scolaire François-Peatrik, modernisé et agrandi ces dernières années, sera source de synergies pour les parents fréquentant ces lieux. « La livraison de la Maison des associations et du parking attenant, quelques mois après l’ouverture définitive du nouveau groupe scolaire, marque le point final de ce projet structurant pour Le Plessis-Robinson, souligne Georges Siffredi. Il a pu aboutir grâce à un partenariat fort entre la ville et le Département, qui y a consacré au total près de 10 M€ dans le cadre de ses contrats de développement. » Depuis 2013, les Hauts-de-Seine, partenaire majeur des communes en dépit d’un contexte devenu « extrêmement contraint », auront soutenu la ville à hauteur de 23 M€, en particulier pour la modernisation des groupes scolaires et le nouveau complexe tennistique.  

P.V.

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