ACTION SOCIALE

LE DÉPARTEMENT FAIT ÉQUIPE AVEC LES COMMUNES

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Les villes peuvent désormais formaliser leur partenariat avec le Département, en vue d’un accompagnement social plus lisible et efficace des usagers. Après Sceaux, Gennevilliers et Bagneux, en mai dernier, deux nouvelles signatures sont annoncées à Levallois-Perret et Clichy.

Les villes et leurs centres communaux d’action sociaux (CCAS) sont au cœur d’une contractualisation aux objectifs multiples : simplifier les démarches des usagers, mieux évaluer les situations, enrichir et fluidifier les parcours, développer la prévention, faciliter l’accès aux droits et aux services… Elle concourt au maillage de proximité voulu par le Département ; et ses modalités, définies au cas par cas, en fonction des priorités sur le terrain, sont détaillées dans une convention de trois ans renouvelables qui fera l’objet d’un suivi. « En structurant la relation de travail indispensable entre les équipes des CCAS et les services des solidarités territoriales (il en existe treize à l’échelle des bassins de vie, Ndlr), nous allons pouvoir assurer au mieux l’articulation et la complémentarité de nos dispositifs, et proposer l’accompagnement le plus performant possible, souligne Georges Siffredi. Il s’agit de mieux détecter les publics fragiles, de mieux les orienter, et de nous situer dans cette logique d’accompagnement global que nous promouvons avec nos pôles sociaux, en limitant grandement les ruptures de parcours. » Les trois premières communes à souscrire à cette démarche ont signé leur convention en mai. À Bagneux, il s’agira de mieux orienter les usagers et de consolider des actions existantes ; à Gennevilliers seront menées des actions conjointes en direction des allocataires du RSA et en matière de prévention des ruptures de parcours ; enfin, dans le quartier des Blagis, à Sceaux, une consultation PMI ponctuelle sera mise en place et les travailleurs sociaux pourront mener certains de leurs entretiens à la Maison France Services. « C’est bien collectivement que nous pourrons faire reculer toutes les formes de précarité et garantir la dignité des Alto-Séquanais », conclut Georges Siffredi. 

Pauline Vinatier

INSERTION

UN ACCOMPAGNEMENT GLOBAL EN FAVEUR DU RETOUR À L’EMPLOI

Photo : CD92/Willy Labre

 

Le binôme Département-France Travail appuie la réinsertion des bénéficiaires du RSA et des demandeurs d’emploi de longue durée. Lauréate d’un appel à projets, cette action entre dans le programme du Fonds social européen (FSE+).

Le travail, au-delà d’une source de revenus, est un vecteur clef de cohésion sociale et l’outil premier de lutte contre la précarité. C’est pourquoi le Département, chef de file des solidarités, s’emploie à améliorer les perspectives professionnelles des Alto-Séquanais les plus exposés au chômage et à l’exclusion : jeunes, demandeurs d’emploi de longue durée, inactifs, handicapés, étudiants, etc. D’une durée de douze mois, cet accompagnement voulu global et centré sur les bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active, Ndlr) repose sur vingt-deux conseillers emploi de France Travail et autant de travailleurs sociaux du Département. Ensemble, ils œuvrent en coordination à la levée des « freins périphériques » – problème de santé ou situation de handicap, accès au logement, exercice de la parentalité, solution de garde d’enfants, maîtrise du français… – préalables à la définition d’un projet professionnel et à la recherche active d’un emploi. Tournée vers les plus fragiles, cette action répond aux besoins de recrutement et d’accroissement des compétences émanant des acteurs économiques. L’Union européenne, à travers un appel à projets pour la période 2023-2025, contribue au financement du dispositif dont le budget s’élève à 4,2 M€. La mobilisation du FSE+, un levier de promotion de l’emploi introduit par le traité de Rome, est ainsi essentielle, puisqu’elle permet d’accroître les moyens humains déployés au titre de la politique d’insertion du Département. Conformément aux objectifs fixés en 2024, près de 2 000 demandeurs d’emploi sont entrés dans ce dispositif innovant, parmi lesquels un millier de bénéficiaires du RSA.

Nicolas Gomont

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