TRIBUNES LIBRES

SPORT POUR TOUS : UN ENGAGEMENT DE TERRAIN

Un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département poursuit son engagement en faveur du sport pour tous afin de faire vivre durablement l’héritage de cet été exceptionnel dans les Hauts-de-Seine. De nombreuses épreuves près de chez vous, plusieurs tronçons du marathon, l’accueil de délégations étrangères ; l’impact positif de tous ces événements vécus ensemble ainsi que l’élan des Jeux doivent vivre encore longtemps.

Notre Département a voulu faire de cette fête populaire un grand moment de partage en offrant plus de 18 000 billets aux Alto-Séquanais, notamment aux collégiens et publics cibles de nos politiques de solidarités. Ce sont, par exemple, plus de 1000 billets qui ont été offerts à des jeunes confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et à leurs accompagnants. Mais après avoir assisté aux efforts des sportifs, il est temps de pratiquer !

Avec 20 médailles pour des athlètes de haut niveau soutenus par notre Département, les Hauts-de-Seine ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et vont donc continuer à ouvrir le sport à tous les publics, en priorité à ceux qui en étaient jusqu’ici les plus éloignés, afin qu’ils puissent pratiquer une activité physique ou sportive sans barrières à l’entrée.

Ouvrir le sport à tous, c’est d’abord garantir à chacun l’accès à des installations de qualité et de proximité. Notre politique d’investissement volontariste s’est traduite l’an dernier par l’ouverture de nouveaux équipements comme le mythique Stade départemental Yves-du-Manoir rénové pour les Jeux, ou le complexe sportif et culturel Camille-Muffat à Clichy, un modèle d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap et qui fait la part belle au handisport. L’un comme l’autre accueillent aujourd’hui l’entraînement d’athlètes de haut niveau et des activités pour les publics scolaires, les associations ou les clubs des Hauts-de-Seine, à l’instar des très nombreux équipements sportifs que nous finançons en partenariat avec les villes grâce aux contrats de développement.

Nos équipements ne servent pas seulement aux sportifs de haut niveau ou à la compétition, ils sont aussi des lieux où chaque jeune peut s’initier, apprendre et s’amuser tout au long de l’année. Pendant les vacances scolaires et d’été, le dispositif Vacan’Sports prend le relai avec, en 2024, près de 28 000 inscriptions d’Alto-Séquanais de 6 à 17 ans, qui ont découvert gratuitement une large palette d’activités sportives. Encadrés par des éducateurs qualifiés, ces moments sont l’occasion de s’initier à des disciplines méconnues ou parfois jugées moins accessibles.

Parce que l’égalité des chances passe aussi par l’accès au sport, nous portons une attention particulière aux jeunes de l’ASE qui bénéficient de ces activités, en plus de stages qui leur sont dédiés comme « Équi’libre » au Haras de Jardy et au centre équestre des Chanteraines, qui leur offrent des expériences sportives enrichissantes, adaptées à leur parcours de vie.

Enfin, l’accessibilité aux sportifs et aux spectateurs handicapés a trop longtemps été une course d’obstacles, c’est pourquoi nous redoublons d’efforts bien au-delà du seul moment des Jeux. Nous encourageons la pratique tout au long de l’année avec des activités de sport scolaire toutes accessibles aux élèves en situation de handicap : en 2023-2024, plus de 7000 collégiens ont pu participer aux trophées sportifs scolaires (rugby, football, hockey sur gazon…), dont 800 élèves en situation de handicap.

En plus de ces activités proposées à l’ensemble des collégiens, nous proposons aussi des activités spécifiquement pensées pour les élèves de classes ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire), dans la même logique que le projet NOHa grâce auquel plus 4000 collégiens ont appris à nager tout en étant sensibilisés aux valeurs de l’olympisme et aux enjeux du parasport. Ainsi, sur l’année scolaire 2023-2024, des programmes parmi lesquels « Plein air handicap » et « Activités équestres adaptées » ont permis à près de 2300 enfants de pratiquer le VTT, l’escalade, l’équitation, le tennis – pour ne citer qu’eux – grâce à une prise en charge et un accompagnement personnalisés, encadrés par des éducateurs sportifs spécialisés.

Le Département agit concrètement pour ouvrir toujours davantage les portes du sport, pour que chaque Alto-Séquanais puisse, à tout âge, à son rythme et selon ses envies, devenir acteur de sa pratique sportive. Vive le sport dans les Hauts-de-Seine !

Facebook : Ensemble pour les Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92 

Photo : Julia Brechler

PROTECTION DE L’ENFANCE : UN DEVOIR D’HUMANITÉ !

Dans notre pays, des milliers d’enfants en danger peinent à accéder à la protection légitime de la République : services sociaux saturés, professionnels à bout de souffle, parcours fragmentés. Il est urgent que les autorités retrouvent une volonté politique forte en matière de protection de l’enfance.

Exigeons des engagements nationaux indispensables : le recrutement et la formation des professionnels ; la prise en charge des enfants placés, dont certains dorment à l’hôtel faute de solutions pérennes ; le soutien aux familles en amont des placements avec une réelle politique de prévention ; la prise en compte de la parole des enfants, encore trop souvent ignorée.

Une réforme du pilotage institutionnel est nécessaire pour sortir des logiques concurrentielles entre Départements, justice et État, avec en amont une concertation réelle entre acteurs de terrain, associations, Départements et jeunes concernés. La protection de l’enfance est un pilier de notre pacte républicain. Elle mérite mieux que de simples effets d’annonce du gouvernement.

Concernant les mineurs non accompagnés (MNA), une commission parlementaire a récemment pointé les défaillances de leur prise en charge. Elle dénonce des conditions d’accueil souvent parmi les plus précaires de la protection de l’enfance et des traitements différenciés avec les jeunes Français.

Dans les Hauts-de-Seine, nous rappelons constamment la nécessité de renforcer les services de l’ASE. Nous dénonçons la récente convention signée entre la préfecture du 92 et le Département, qui va précariser davantage ces jeunes relevant de la protection de l’enfance.

Nous réaffirmons notre opposition à toute politique de gestion des mineurs isolés fondée sur le soupçon, l’exclusion et la mise à la rue. Cette approche déshumanisée trahit les valeurs d’accueil, de solidarité et d’émancipation qui fondent notre République. À l’inverse, il est essentiel de défendre une politique digne et humaine pour ces jeunes, conforme à la Convention internationale des droits de l’enfant. Comme sujets de droits, ils doivent être protégés dans leur intégrité, leur parcours et leur dignité. 

Photo : Julia Brechler

PRÉVENIR POUR MIEUX GRANDIR

Alors que les jeunes sont confrontés à de nombreux défis — sociaux, sanitaires ou éducatifs — la prévention est centrale à tout âge, pour les jeunes et leurs parents. Le Département déploie plusieurs dispositifs importants qui doivent être encore renforcés.

La Protection Maternelle et Infantile (PMI), acteur de proximité pour la santé et le bien-être des jeunes, agit dans plusieurs domaines, notamment la santé des enfants, le soutien à la parentalité, la prévention des risques psycho-sociaux et l’accompagnement des familles. Son expertise en matière de développement de l’enfant et d’éducation à la santé en fait un partenaire incontournable dans les actions de prévention jeunesse. Ses centres ont été fermés dans plusieurs villes et certains rouvrent actuellement, mais il reste encore des villes sans accès quotidien à une PMI.

Les clubs de prévention et les éducateurs de rue vont au contact direct des jeunes en difficulté, souvent en rupture avec les institutions, dans l’espace public, pour favoriser le lien social, leur responsabilisation, leur insertion et, à terme, leur autonomie. Ce travail de médiation s’appuie nécessairement sur des partenariats nombreux, concrets et constructifs avec les institutions et structures qui s’occupent de la jeunesse.

Depuis mars 2020, la Veille Active Jeunes (VAJ) intervient auprès des 11-25 ans pour leur permettre de s’autonomiser et les soutenir sur différentes problématiques telles que le logement, la santé, l’emploi, le sport ou encore la culture. Très présente pendant la crise Covid, la VAJ semble moins visible, ou moins lisible, aujourd’hui.

Les médiateurs dans les collèges assurent un climat scolaire plus serein pour renforcer l’accompagnement des élèves.

Les centres de santé sexuelle sensibilisent aux conduites à risques (addictions, sexualité non protégée, violences…), et informent sur les droits en matière de santé (accès aux soins, contraception, consentement…).

Tous ces dispositifs, et les professionnels qui les font vivre, créent du lien et doivent être renforcés pour permettre une prévention globale, humaine et durable. C’est en faisant le choix de moyens forts dans la prévention que nous construirons la santé et le bien-être des adultes de demain.

Photo : Julia Brechler

Les commentaires sont fermés.