SPORT POUR TOUS : UN ENGAGEMENT DE TERRAIN
Vingt ans. Deux décennies d’actions concrètes et de soutien indéfectible à la jeunesse des Hauts-de-Seine. En célébrant les vingt ans du Pass+, le Département réaffirme avec force son engagement en faveur de l’épanouissement, de l’autonomie et de la réussite de ses collégiens. Créé pour répondre à une ambition claire – donner à chacun les mêmes chances de s’épanouir, quel que soit son parcours – le Pass+ est devenu un pilier incontournable de la politique jeunesse du Département. Il incarne une volonté forte : réduire les inégalités d’accès à la culture, au sport et aux loisirs et offrir à chacun les moyens de découvrir, d’apprendre et de grandir.
Le principe est simple : chaque Alto-Séquanais de 11 à 16 ans bénéficie d’une aide annuelle de 80 à 100 euros, utilisable pour des activités sportives, culturelles, artistiques ou de loisirs. Cours de musique, adhésion à un club de sport, visites de musées, ateliers créatifs… autant d’opportunités rendues accessibles grâce au Pass+ dans l’un des 1 570 organismes affiliés sur notre territoire départemental. Mais le Pass+, c’est bien plus qu’un simple coup de pouce financier. C’est aussi un badge pour faciliter l’accès à la cantine, un service de soutien scolaire en ligne et des bons plans pour toute la famille (places de concerts, événements sportifs…). Enfin, avec le Pass+, le Département fait également don d’un ordinateur aux collégiens issus de familles modestes – environ 22 500 bénéficiaires à ce jour !
Depuis sa création, le Pass+ a accompagné des milliers de jeunes dans leur parcours personnel et éducatif ; environ 90 % des collégiens et des jeunes accueillis dans des établissements spécialisés en profitent chaque année. Il a permis à nombre d’entre eux de découvrir de nouvelles passions, de développer leurs talents et de s’engager dans des projets citoyens ; en ce sens, il s’inscrit dans une politique plus large à destination de la jeunesse, ambitieuse et inclusive, articulée autour de quatre grands axes.
Tout d’abord l’éducation et la formation, avec le soutien que nous apportons aux établissements scolaires, la mise en place d’offres de stages ou des événements comme Rob’Hauts-de-Seine, un concours de fabrication de robots qui initie les participants à la programmation et au codage – des compétences qui leur ouvrent des perspectives supplémentaires au moment où chacun cherche à s’orienter pour les années à venir. Nous mettons également en place des projets éducatifs innovants tels que le Curious Lab’ ou Ô Lab Citoyen, qui permettent à nos collégiens d’apprendre à travailler en groupe sur des projets collectifs, tout en étant sensibilisés à des enjeux comme l’égalité femmes-hommes, les valeurs de la République ou le rôle de nos institutions. La formation citoyenne va plus loin, avec un parcours mémoriel sur les traces des grandes figures de l’engagement de la Seconde Guerre mondiale, autant de modèles dont peuvent s’inspirer les nouvelles générations.
Le Département œuvre également à rendre accessible la culture et les loisirs à tous les publics, avec des événements culturels et sportifs ouverts à tous les jeunes et un soutien sans faille aux associations et clubs, véritables moteurs de la vie locale. En matière de santé et de bien-être, nous soutenons l’action de l’Institut des Hauts-de-Seine qui organise notamment les forums de prévention Giga la Vie, qui proposent également des espaces d’écoute. Enfin, nous encourageons toutes les formes d’engagement citoyen : initiatives scolaires ou locales, projets associatifs, actions en faveur du développement durable avec les MéDDailles qui récompensent chaque année les collégiens proposant des solutions pour un avenir plus durable. Le Département est aussi à l’origine de dispositifs comme Ermès, qui valorise le bien-être, la persévérance scolaire et la citoyenneté ; ou Jeunes Solidaires, un appel à projets pour les jeunes de 18 à 25 ans souhaitant s’engager dans des actions de solidarité internationale.
À travers ce large éventail d’actions, le Département des Hauts-de-Seine se positionne comme un acteur clé de l’accompagnement de ses collégiens, et plus largement de la jeunesse. Ne se limitant pas au court-termisme, le Département construit, avec et pour ses jeunes, un avenir fondé sur la confiance qu’ils développent en découvrant de nouveaux horizons. Le Pass+ incarne l’ambition et le volontarisme que nous déployons pour eux, pour leur permettre de construire sereinement leur futur tout en s’épanouissant.
Facebook : Ensemble pour les Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92
Photo : Julia Brechler
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES : ASSOCIATIONS ET FEMMES EN DANGER !
Chaque jour en France, des milliers de femmes victimes de violences trouvent refuge et accompagnement grâce aux associations spécialisées. Ces structures sont bien souvent leur seul espoir, leur unique porte de sortie. Pourtant, ces associations sont aujourd’hui asphyxiées par les coupes budgétaires, les retards de versements et le désengagement de l’État.
Les conséquences sont dramatiques : fermetures de permanences, suppressions de postes (de juristes, de psychologues ou d’assistantes sociales), réduction de l’amplitude des lignes d’écoute. Autant de dispositifs en moins pour protéger, écouter et sauver.
Les chiffres sur les violences faites aux femmes sont sans appel : en 2024, la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) a enregistré plus de 100 000 appels sur le 3919, un record ! Les cas rapportés sont plus nombreux mais aussi plus graves : tortures, strangulations, féminicides en forte hausse.
Ce triste record confirme deux choses : une avancée salutaire dans la reconnaissance et la dénonciation des violences faites aux femmes ; mais aussi une impréparation collective face à l’ampleur du phénomène.
Le département des Hauts-de-Seine n’est pas épargné. Entre 2022 et 2023, les tentatives de féminicides y ont bondi de 86 %, les viols conjugaux de 13 %. Or, 80 % des victimes ne portent toujours pas plainte.
Face à cette réalité, les associations sont plus que jamais essentielles. Elles informent, accompagnent, alertent, forment. Elles interviennent dans les écoles, les hôpitaux, les commissariats, les tribunaux.
Dans notre département notamment, le Planning familial et le Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF), qui sont au cœur de ce maillage territorial, alertent sur leur situation financière critique. Les appels aux dons deviennent leur dernier recours !
Il est irresponsable de sacrifier les femmes sur l’autel de l’austérité. Considérer la lutte contre les violences faites aux femmes comme une « grande priorité nationale », c’est donner les moyens humains et financiers qui vont avec ! Il y a urgence !
Le soutien à ces associations est un devoir moral, une nécessité vitale. L’État doit réagir vite. Notre Département ne doit pas être en reste. Des vies sont en jeu.
Photo : Julia Brechler
POUR LA RENTRÉE : NE PAS OUBLIER L’EVARS !
L’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) a plusieurs objectifs : transmettre des connaissances sur la sexualité et la santé, sur la contraception et la prévention des infections sexuellement transmissibles, favoriser des choix éclairés et responsables, lutter contre les discriminations – sensibiliser aux stéréotypes, notamment de genre, et promouvoir l’égalité femmes-hommes – et prévenir les violences sexuelles et le harcèlement en inculquant les notions de consentement, de respect et de Droit.
Les lacunes en cette matière sont souvent mises en lumière au travers d’événements tragiques comme les violences faites aux femmes allant jusqu’au féminicide, les violences faites aux enfants et notamment l’inceste, les violences envers les personnes LGBT, ou plus banalement l’augmentation du sexisme.
Et pourtant 85 % des élèves des écoles, des collèges et lycées aujourd’hui ne bénéficient pas de cette éducation, alors même qu’il s’agit d’une obligation légale depuis 2001 ! Nos institutions sont hors la loi.
Pire que cela, les associations œuvrant pour la santé sexuelle et reproductive, comme les CIDFF et le Planning familial, alors qu’elles sont reconnues comme des institutions ayant des missions de service public, voient une baisse constante de leurs subventions. Les premières victimes de ces baisses sont les usagers.
Dans les Hauts-de-Seine, le Planning familial 92 peine à remplir ses missions. Avec une subvention de quelques milliers d’euros seulement dans un Département qui affiche un budget de plus de deux milliards d’euros, sa permanence ne peut être ouverte qu’un jour par semaine et ne dispose que d’une seule antenne.
L’association arrive malgré tout à toucher 10 737 personnes via les accueils physiques et téléphoniques et les animations dans les établissements scolaires et les centres sociaux des Hauts-de-Seine. Mais combien de personnes n’ont pas réussi à se déplacer jusqu’à leur antenne ? Combien ont dû attendre longtemps, trop longtemps pour avoir un rendez-vous ? Combien de collèges sans intervention d’EVARS ? Combien de jeunes de l’ASE sans accompagnement ?
Alors que les besoins sont immenses, il est difficilement compréhensible de ne pas les soutenir à la hauteur du service public rendu !