Ce grand axe départemental achève sa requalification en boulevard urbain avec un nouveau tronçon inauguré à Antony et Massy dans l’Essonne.
Sur la RD 920, après des décennies de tout-voiture, la circulation se veut désormais partagée entre tous les usagers de l’espace public. Dernier exemple en date, la portion entre l’avenue Léon-Jouhaux et la rue du Président-Kennedy à cheval sur deux départements – les Hauts-de-Seine et l’Essonne – et deux communes – Antony et Massy. Ici, près de 450 mètres ont été transformés avec deux voies de circulation par sens, piste cyclable de chaque côté, trottoirs rénovés et traversées piétonnes sécurisées et adaptées aux personnes à mobilité réduite, le tout agrémenté d’une quarantaine d’arbres plantés. « C’est une étape importante qui marque une nouvelle transformation de la ville, explique Patrick Devedjian. Quand on fait de la voirie, on fait aussi de l’urbanisme : dès que les accès sont embellis, l’habitat se transforme lui aussi. » Coût total de ces travaux qui avaient débuté en janvier 2019 : 4,2 millions d’euros, financés à 65 % par le conseil départemental (soit 2,7 millions). Le Département de l’Essonne et la ville de Massy ont également contribué pour la partie massicoise. « En s’inspirant de ce qu’ont fait les Hauts-de-Seine, l’idée est de transformer cet axe qui fait la coupure entre des territoires très différents de l’Essonne en boulevard urbain, au moins jusqu’à Montlhéry et la Francilienne, et de développer les autres modes de circulation », poursuit François Durovray, président du Département de l’Essonne.
Après le sud, place au nord
Ce tronçon est l’avant-dernier à être rénové sur la RD 920 dans sa partie sud. Ne reste plus que celui situé à Bourg-la-Reine, sur l’avenue du Maréchal-Joffre entre la rue de Fontenay et la place de la Libération, dont les travaux sont en cours. Au total, 76 millions d’euros auront été investis par le Département sur ces 5,7 km de route qui s’étendent sur Bourg-la-Reine, Sceaux et Antony. Puis ensuite, place aux travaux sur la section nord qui représente un linéaire de 3,8 km réparti sur cinq communes (Bourg-la-Reine, Cachan, Bagneux, Arcueil et Montrouge). Là, près de 63 millions seront dépensés, principalement par les deux Départements des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne. Cela marquera la fin de ce vaste chantier de requalification débuté en 2011 par le conseil départemental.
Mélanie Le Beller