Ce nouvel outil en expérimentation dans certains services sociaux départementaux est censé prévenir les cas de violences au sein du couple et évaluer leur intensité.
Vingt-quatre situations divisées en trois segments pour voir si sa relation amoureuse est saine (vert), si elle mérite vigilance (orange) voire une protection (rouge). Depuis 2019, le Département expérimente le « violentomètre », qui permet d’évaluer rapidement le degré d’intensité des violences au sein d’un couple tout en ouvrant le dialogue avec des femmes confrontées aux brutalités sans en avoir conscience. Il a été mis en place dans les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) du territoire et utilisé pendant le premier confinement, lors des distributions alimentaires organisées dans les résidences Crous dans le cadre de la Veille Active Jeunes et à bord du Bus Santé Femmes qui sillonne les routes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. L’objectif est de rendre cet outil disponible dans l’ensemble des services sociaux du département accueillant du public afin de toucher un maximum de femmes, notamment les plus jeunes. « Dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la prévention est un volet primordial : elle permet de détecter ces violences de manière précoce, mais surtout de les éviter, en donnant les clés pour repérer les signaux d’alertes », souligne Georges Siffredi.
En 2020, le conseil départemental a consacré 1,7 MÄ de son budget à différents dispositifs de prévention, d’accueil et d’écoute sur l’ensemble du territoire pour les femmes victimes de violences. Parmi eux, un numéro d’appel départemental (01 47 91 48 44), des logements temporaires et l’attribution d’un téléphone portable d’alerte géolocalisé.
M.L.B.